I.1.3.1. Système racinaire
Le système racinaire du palmier dattier est
fasciculaire, les racines ne se ramifient pas et n'ont relativement que peu de
radicelles. Le bulbe ou plateau racinal est volumineux et émerge en
partie au dessus du niveau du sol. Le système présente quatre
zones d'enracinement :
Zone 1 : Ce sont les racines
respiratoires, localisées à moins de 0,25 m de profondeur qui
peuvent émerger sur le sol.
Zone 2 : Ce sont les racines de nutrition,
allant de 0,30 à 0,40 m de profondeur.
Zone 3 : Ce sont les racines d'absorption qui
peuvent rejoindre le niveau phréatique à une profondeur varie
d'un mètre à 1,8 m.
Zone 4 : Ce sont les racines d'absorption de
profondeur, elles sont caractérisées par un géotropisme
positif très accentué. La profondeur des racines peut atteindre
20 m, (figure 02) [Munier, 1973 ; Djerbi, 1994].
I.1.3.2. Système végétatif
I.1.3.2.1. Tronc
C'est un stipe, généralement cylindrique, son
élongation s'effectue dans sa partie coronaire par le bourgeon terminal
ou phyllophore [Munier, 1973].
I.1.3.2.2. Couronne
La couronne ou frondaison est l'ensemble des palmes vertes qui
forment la couronne du palmier dattier. On dénombre de 50 à 200
palmes chez un palmier dattier adulte. Les palmes vivent de trois à sept
ans, selon les variétés et le mode de culture. Elles sont
émises par le bourgeon terminal ou « phyllophore », pour cela,
on distingue : la couronne basale, la couronne centrale et les palmes du
coeur [Peyron, 2000].
I.1.3.2.3. Palme
La palme ou « Djérid » est une
feuille pennée dont les folioles sont régulièrement
disposées en position oblique le long du rachis. Les segments
inférieurs sont transformés en épines, plus ou moins
nombreuses, et plus ou moins longues [Munier, 1973].
Fig. 01 : Schéma d'une palme [Munier,
1973].
I.1.3.2.4. Les fleurs
Le dattier est une plante dioïque, c'est-à-dire
qu'il excite des dattiers mâles (Dokar) et des dattiers femelles
(Nakhla). Seuls les dattiers femelles donnent des fruits, donc elles
sont à l'origine des multiples variétés des dattes. De
façon générale deux des trois carpelles, uniovulés,
avortent et les fruits sont monospermes ce qui peut s'expliquer par la grande
densité des inflorescences. Les mâles forment une population
hétéroclite, mal connue et ne sont pas tous utilisés pour
la pollinisation. La protection des fleurs d'une même inflorescence est
réalisée par une bractée membraneuse appelée
spathe, les nombreuses fleurs ainsi protégées se simplifient
: les pétales sont souvent réduits à des écailles
et les fleurs unisexuées [Guignard et
al., 2001].
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