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Table de matières
1ère PAR TIE : GESTION DE L
'INFORMATION
I- DEFINITION DE L'INFORMATION
I-1- INFORMATION ET DONNEE
I-2- INFORMATION ET COMMUNICATION I-3-INFORMATION
ET CONNAISSANCE
II- ESSAI DE DEFINITION
III- UN CONCEPT, DES DOMAINES
III-1- DROIT :
III-2- LA PRESSE :
III-3- PHYSIQUE :
III-4- INFORMATIQUE :
_ L 'INFORMATION FORMALISEE
_ L 'INFORMATION INFORMELLE
IV- L'EVALUATION DE L'INFORMATION
IV-1-LES NOUVEAUX CRITERES D 'E VALUATION D
'UNE
INFORMATION
IV-2-LA GRILLE D 'ANALYSE DE LA VALEUR DE L
'INFORMATION
IV -3-LE SPECTRE DE L 'INFORMATION
IV -4-CRITERES D 'E VALUATION DE L 'INFORMATION SUR
INTERNET
IV -4-1- LE CREATEUR
IV -4-2- LA DATE DE PUBLICATION IV -4-3- L
'OBJECTIF DU SITE
IV -4-4- L 'ANALYSE DU
DISCOURS
IV -4-5- LA VALIDATION DE L 'INFORMATION IV -4-6-
L 'A UDITOIRE VISÉ
IV -4-7- L 'ORGANISATION DU SITE
IV -4-8- LA QUALITE DU TEXTE
V- LES COUTS DE L'INFORMATION
V-1-DEFINITION DES `'COUTS DE L
'INFORAMTION''
V-2-LES COUTS FIXES LIEES A LA GESTION E L
'INFORMATION
V-3-LES COUTS VARIABLES DE L
'INFORMATION
V.4.LA STRUCTURE DES COUTS DE L
'INFOMATION
V-4-1- LES COUTS D 'ACQUISITION V-4-2- LES COUTS
DE VALORISATION V-4-3- LES COUTS DE GESTION V-4-4- LES COUTS DE STOCKAGE
V-4-5- LES COUTS DE SYNTHESE V-4-6- LES COUTS D
'EXPLOITATION
V-5- POURQUOI CONTROLER LES COUTS DE L
'INFORMATION ?
V-5-1- LE COUTS DE LA NON-INFORMATION EST
SUPERIEUR AU COUTS DE L 'INFORMATION.
V.5.2. LE CO UT DE LA NON-UTILISATION D 'UNE
INFORMATION EST SUPERIEUR A SON COUTS D 'ACQUISITION
V-5-3- UNE TRIPLE APPROCHE
V-5-4- LES BUTS DU CONTROLE DES COUTS DE
L 'INFORMATION
2ème Partie : SYSTEMES D 'INFORMATION DE L
'ENTREPRISE
I- Les systèmes d'information (SI)
I-1- DEFINITION DU SYSTEME D
'INFORMATION
I-2- LES SYSTEMES MANUELS
II- INFORMATISATION DE LA VIE DE L
'ENTREPRISE
II-1- QUOI INFORMATISER ? LE SI ET LES FONCTIONS
DE L 'ENTREPRISE
II-1-1- COMPTABILITE ET GESTION DES DTOCKS II-1-2-
L 'INFORMATIQUE BUREAUTIQUE
II-1-3- VENTES ET MARKETING
II-1-4- PRODUCTION ET
BRICATION
II-1-5- LOGISTIQUE ET RELATION CLIENT-FOURNISSEUR
II-1-6- MANA CIEMENT ET DIRECTION
II-1-7- GESTION DES RESSOURCES
HUMAINES
II-2- LE `COMMENT' DE LA GESTION DE L
'INFORMATION
II-2-1- LA GESTION ELECTRONIQUE DES DOCUMENTS
(GED) II-2-1-1- DOCUMENTS PAPIER,
DOCUMENTS ÉLECTRONIQUES
II-2-1-2- NUMÉRISA TION DES DOCUMENTS
PAPIER II-2-1-3- CLASSEMENT ET RECHERCHE
II-2-1-4- GESTION DES
VERSIONS
II-2-1-5- LES BENEFICES DE LA GED
II-2-1-5-1- RÉD UCTION DES COÛTS DE
L 'ESPACE DE STOCKAGE
II-2-1-5-2- RÉD UCTION DES COÛTS ET
DES TEMPS DE RECHERCHE
II-2-1-5-3- RÉD UCTION DES COÛTS ET
DES TEMPES DE DIFFUSION
II-2-1-5-4- ACCÈS SIMULTANÉ
II-2-1-5-5- AMÉLIORATIONS DE LA
SÛRETÉ ET DE LA SÉCURITÉ
II-2-1-6- LA GED, FONDEMENT DES TECHNIQUES DE
GROUPE
II-2-1-7- EXEMPLE DE GED : BPS GED
II-3- Les Progiciels de Gestion
Intégrés (PGI)
II-3-1- HISTORIQUE ET DEFINITION DES PROGICIELS DE
GESTION INTEGRES
II-3-2- FONCTIONNALITES ET MODULARITE
II-3-3- NATURE DE L
'INTEGRATION
II-3-4- MISE EN PLACE ET MARCHE DES
ERP
II-4 Les MES (Manufacturing Execution System)
II-4-1- DEFINITION
II-4-2 FONCTIONNALITES II-4-3 L 'OFFRE DU
MARCHE
II-5- Les SGDT (Systèmes de gestion des
données techniques)
II-5-1- DEFINITION
II-5-2- FONCTIONNALITES D'UN SGDT
3ème Partie : G-Perso -SYSTEME D
'INFORMATION POUR GRH
I- INTRODUCTION
II- PRESENTATION DU SERVICE DU PERSONNEL ET DE
AFFAIRES SOCIALES
III- LA PROBLEMATIQUE
IV- OBJET DU PROJET
Section 1 : PHASE D 'ANALYSE ET DE
CONCEPTION
I- ANALYSE DES DONNEES
II- MODELISA TION
Section 2 :
DÉVELOPPEMENT
I- ENVIRONNEMENT DU TRAVAIL
II- PROGRAMMATION
III- LES INTERFACES IV-
MODELISATION
Section 3- PROGRAMMATION
CONCLUSION
Une sociétépeut être dite
nouvelle quand il y a transformation structurelle dans les relations de
production, dans les relations de pouvoir, dans les relations entre les
personnes.
Comme l'humanité en a connu bien peu dans son histoire,
nous vivons une révolution, un véritable changement d'ère
et de société, qui se traduit à une rapidité
surprenante et dont nous arrivons difficilement à prendre toute la
mesure.
L'apparition des technologies numériques et
informatiques, et leur utilisation - de plus en plus en augmentation - ont
bouleversé nos modes de vie et de production, au point qu'on a peine
à imaginer que l'utilisation d'Internet remonte à moins de dix
ans. C'est donc depuis relativement peu de temps que nous sommes entrés
vraiment dans l'ère de l'information, de la communication et du
spectacle. Il s'agit d'une nouvelle société, avec de nouvelles
structures et de nouvelles relations, on parle d'un passage d'une
société d'énergie à une société
appelée d'information. Il faut se rendre à l'évidence, la
société, les conditions de travail et les protections sociales en
sont durablement affectées mais c'est l'ensemble de notre monde qui en
fondement transformé, un changement vital mais méfiant.
Le secret de ce nouveau monde, est l'information en tant
qu'elle s'oppose à l'énergie et à la matière. Cela
ne veut pas dire que l'information explique tous les bouleversements actuels,
mais qu'il faut prendre la mesure de tout ce qu'elle permet d'expliquer. En
effet, sur de nombreux plans nous quittons le monde matériel, de
l'énergie et de la lutte, pour intégrer l'univers de
l'immatériel, le monde de l'information et de la coopération.
Pour caractériser cette opposition entre l'ancien et le nouveau monde,
deux termes sont utilisés, on parle de "société
thermodynamique" et de "société de l'information" (ou bien
l'ère de l'énergie et l'ère de l'information), deux
sociétés définies comme suit :
La société de l'énergie
: C'est ce que nous connaissons depuis le néolithique sans
doute, mais surtout depuis la révolution industrielle et
thermodynamique. Les guerres du pétrole se situent encore
entièrement dans ce contexte, retour de la vieille Amérique
dominée par le pétrole, bien loin de la nouvelle économie.
C'est le domaine matériel de la force, de la contrainte, de la lutte, de
la
compétition, de l'appropriation, du nombre, de la
quantité, du travail et de la peine. C'est le monde industriel de la
mécanique et des machines, d'une productivité immédiate
mesurée par le temps salarié.
La société de l'information :
C'est l'univers immatériel du savoir, de la direction par objectif, du
contrôle, de la persuasion, de la coopération, de la
qualité, de la résolution de problème et donc des
pannes... C'est, au niveau du software, aussi bien la programmation et les
communications que l'éducation ou le spectacle, et, pour le hardware,
les automatismes aussi bien que les médias ou les appareils
numériques. On n'y a plus tant besoin de force de travail contrainte et
subordonnée mais de formation, d'innovation, d'autonomie, d'un travail
virtuose qui ne se mesure pas à son temps d'exécution, pas plus
qu'un travail de recherche ou un travail créatif dont les
résultats restent complètement aléatoires par
définition.
Dans ce même cadre Norbert Wiener (1894-1964)
dit :
``Prendre conscience de notre entrée dans l'ère
de l'information ne signifie aucunement vouloir enrichir la situation et s'en
faire le spectateur emporté, c'est bien plutôt vouloir prendre en
main notre destin, assumer notre responsabilité collective, corriger le
tir, surmonter nos échecs''.
Et cela veut bien dire qu'il s'agit -seulement- de nouvelles
possibilités que nous pouvons transformer en opportunités mais
qui peuvent aussi bien se retourner contre nous, détruire de fragiles
équilibres. C'est à nous de savoir tirer profit des nouvelles
potentialités de régulation, de coopération et de
développement humain ouvertes par les technologies informationnelles,
ainsi que de lutter contre leurs mauvais côtés
(flexibilité, temps réel, dictature du court terme, fracture
numérique, insignifiance). Seulement, pour construire un monde plus
humain et s'adapter à ses transformations, il faut d'abord
l'interpréter correctement, essayer d'en comprendre la nouvelle
logique.
La récolte, le stockage et la diffusion de
l'information est devenue une industrie à part entière. Et toute
organisation quelle qu'elle soit, doit consacrer une partie de son effort
à récolter, traiter, stocker et diffuser l'information issue de
son propre fonctionnement dans le cadre de ce qu'on appelle système
d'information..
Comprendre cette nouvelle logique, impose donc de bien cerner
un concept primordial dans cette nouvelle ère. Il s'agit de
``l'information'' qu'on va essayer de traiter dans une 1ère
partie, avant de consacrer une 2ème partie aux
systèmes d'information.
1ère PARTIE : GESTION DE L'INFORMATION
I- DEFINITION DE L'INFORMATION
Avant d'essayer de donner une définition à ce
concept, il s'avère important d'éliminer certaines confusions
entre l'information et d'autres notions tel que :
|
Donnée
Communication Connaissance
|
I-1- INFORMATION ET DONNEE
Les données sont des faits qui n'ont pas encore
été traités et dont on ne peut, à ce stade, tirer
aucun enseignement. Par exemple, une simple opération de paiement ne
nous dit pas si le paiement a été effectué en temps voulu
et ne nous éclaire pas sur la situation du prêt.
Les informations sont des données traitées ou
transformées qui aident quelqu'un à prendre une décision
ou à tirer des conclusions. La comparaison entre les paiements
effectués et le calendrier des versements nous renseigne sur la
situation du prêt et sa chronologie - informations qui peuvent être
utilisées pour prendre une décision concernant le suivi ou le
provisionnement du prêt en question. Une institution peut être
noyée sous les données, sans pour autant avoir beaucoup
d'informations.
Un information et quelque chose de beaucoup plus qu'un
donnée brute. C'est une donnée qui a un sens, et ce sens vient
d'un certain modèle d'interprétation. Une même
donnée peut avoir plusieurs sens selon le modèle
d'interprétation qui lui est associé.
Ainsi, la donnée `12101995' peut être aussi
interprété - par un anglo-saxon- comme la date du 10
décembre 1995 (et non pas 12 octobre 1995). On peut être qu'une
information est une donnée qui a besoin d'être
interprétée.
Information = Donnée + Modèle
d'interprétation
La notion de modèle d'interprétation peut aller
très loin, et une information n'est pas toujours facile à
appréhender si on ne connaît pas le contexte sémantique
auquel réfère le modèle d'interprétation.
I-2- INFORMATION ET COMMUNICATION
Activités socio-économiques, les séances,
qu'elles soient de la matière, de la vie, de l'homme ou de la
société (et de l'information), sont productrices et utilisatrices
de connaissance scientifique et technique. Le système de la recherche
s'apparente fort à un système économique. On peut ainsi le
construire à partir du schéma économique classique :
Production 4 distribution 4 consommation.
Analogie des phénomènes mais non des concepts,
aussi parlerons-nous plutôt de construction que de production de
connaissance distingueront ainsi bien culturel et biens matériels.
Construction donc de connaissance scientifique et techniques qui de viendront
une fois enregistrées sous forme écrites ou orales,
imprimés ou numérises des informations scientifiques et
techniques pour la même raison, pour décrire deux autres phrases
de ce qu'on appelle le cycle de l'information (fig. 1) nous utiliserons les
mots communication au lieu de distribution et usage au lieu de consommation.
Les trois processus, constructions et usage se succèdent et s'alimentent
mutuellement.
Fig. 1 : Le cycle de l'information
Cette mondialisation permet de s'affranchir de celles
habituelles mais simplicités des masses médias qui limitent la
communication à une relation bilatéral : informateur /
informé
Ou de celle, pire, de la théorie de l'information qui
linéarité cette relation et croit l'améliorer en y
insérant les messages. On retrouve cette modélisation dans la
célèbre chaîne documentaire. Canal, code, bruit,
rétroaction sont venus la raffiner mais non la transformer en un
modèle de communication sociale.
La communication est donc le processus intermédiaire
qui permet l'échange d'informations entre les individus.
I-3-INFORMATION ET CONNAISSANCE
Toujours en essayant de définir l'information, un autre
groupe d'auteurs introduit une nouvelle dimension, qui est celle de
l'assimilation de l'information à la connaissance. Par rapport au monde
de la connaissance ou des idées, l'information serait pour
Jacques Arsac "la forme qui porte la connaissance"et donc le
porteur de la pensée. On aurait donc d'une part un contenu, la
connaissance, d'autre part une forme, qui serait chargée d'exprimer ce
contenu, l'information. Ainsi, toute connaissance nous arriverait sous forme
d'information.
C'est dans une même logique d'assimilation que
l'UNESCO considère l'information comme "un
élément de connaissance, susceptible d'être
représenté afin d'être conservé, traité,
communiqué". On en trouve une définition plus complète
dans le dictionnaire des termes officiels : "Elément de connaissance,
susceptible d'être représenté, à l'aide de
conventions, pour être conservé, traité
ou communiqué. " .Enfin, l'universitaire Anne
Mayère, spécialisée dans l'économie de
l'information, reprend la définition de Mc Kay :
"l'information est ce qui forme ou qui transforme une représentation",
et elle y ajoute : "dans la relation qui lie un système à son
environnement".
Dés lors, on sépare l'information de la
connaissance qu'elle peut éventuellement apporter, et on déduit
que :
L'information est le support de la connaissance
II- ESSAI DE DEFINITION
La notion d'information se déploie à travers de
nombreux champs d'application : le droit, la presse, la physique, la biologie,
l'informatique, la communication.Mais paradoxalement peu d'écrits (y
compris ceux opérant dans le champ même des "Sciences de
l'information") prennent la peine de définir au préalable ce
qu'est l'information. On parle alors de "traitement de l'information", de
"systèmes d'information", etc. sans même avoir définit
à l'avance le coeur du sujet. Il y a donc pour le moins
ambiguïté.
Lorsque l'on trouve des définitions explicites
celles-ci sont rarement concordantes. Elles élargissent ou au contraire
restreint considérablement la sphère d'application du concept.
En cherchant une définition de l'information, on trouve
que la majorité des ouvrages traitant ce concept le font sans en donner
une définition précise, au contraire ils l'utilise pour
définir d'autres notions. Le document, par exemple, est défini
comme un "objet informationnel visible et touchable et doué d'une double
indépendance par rapport au temps". La communication est
elle-même décrite comme "le transport d'une entité
mesurable appelée arbitrairement information".Par conséquent "il
est possible maintenant de dire que la communication est un acte et que
l'information est son produit".
Etymologiquement, le terme information dérivé du
latin informare, signifie : Renseigner
Donner une forme
Avertir
Instruire
Le développement de ces notions nous donne :
Renseigner : apprendre, faits, données,
matière, service de renseignement, éclairer, voir...
Donner une forme : synthétiser,
élaborer, traiter, dégrossir, rendre accessible,
compréhensible, intelligible, assimilable, utilisable,
opérationnel, valeur ajoutée, mettre aux normes,
modéliser, forme vivante, en mouvement, flux...
Avertir : contredire, infirmer des
idées reçues, prévoir, voir plus loin, parer un danger,
avenir, horizon, réflexe, logique du réflexe, gérer,
préparer, catalyser et réagir...
Instruire : former, sensibiliser, armer,
culture, connaissance, ordonner, renforcer, affiner, entraîner,
réfléchir...
Pour le sociologue et théoricien de la communication
Daniel Bougnoux "est information ce qui apporte une variation
par rapport à un thème (à une forme), ou une
réponse sur le fond d'une alternative". Edgar Morin (sociologue et
philosophe) la définit en disant :"L'information est ce qui, pour un
observateur ou récepteur placé dans une situation où il y
a au moins deux occurrences possibles, dénoue une incertitude ou
résout une alternative, c'est-à-dire substitue du connu à
l'inconnu, du certain à de l'incertain" .
Une autre raison de la difficulté de définir ce
concept réside dans son utilisation par plusieurs domaines qui essayent
de la définir.
III- UN CONCEPT, DES DOMAINES
III-1- Droit :
Dans la sphère juridique, "l'information" est une
construction. "Ouvrir une information", c'est préparer la constitution
d'un dossier, entamer un long travail de quête de renseignements, de
témoignages, c'est extraire un fait de la masse des
événements. D'après une étude menée par
Gilbert Varet dans des listes bibliographiques parfois
très anciennes, ce sens est encore "très vivant, voire touj ours
prépondérant" dans la langue espagnole, où il
désigne un type de publication particulier, "dossiers reproduisant in
extenso des pièces ou documents classés dans un ordre
raisonné, et qui viennent à l'appui d'une argumentation
auprès d'un tribunal."
On notera que le terme "document" possède lui aussi une
origine juridique puisqu'il signifie au départ "écrit qui sert de
preuve".
Dans le langage de tous les jours, le concept "d'information"
est naturellement assimilé à l'information de presse. Pourtant
les professionnels de l'information cherchent à se distinguer de cette
compréhension trop courante. L'analogie entre l"information" en milieu
professionnel et l'information au sens journalistique du terme mérite
cependant d'être quelque peu précisée.
D'une certaine manière la pratique du journaliste peut
apparaître comme archétypique en ce qui concerne la production
d'informations. Le journaliste a précisément pour tâche
d'extraire des événements qui constituent la
réalité quotidienne une cohérence qui, mise en forme et
commentée, fournit"l'information".
Il est d'ailleurs à noter que, à ses origines,
la presse moderne se concevait quasi exclusivement comme un organe de formation
de l'opinion, alors qu'à partir des années 1860-80,
industrialisation aidant, elle se présente avant tout comme un vecteur
"d'information", pour un large public, déconnecté des
intérêts particuliers.
Au passage se forme ainsi la fiction d'une information neutre,
objective, dont le journaliste serait le garant, indépendamment de ses
opinions ou de celle de son public,dont la distinction est touj ours
renouvelée, dans les écoles de journalisme et parfois dans la
mise en page des publications, entre le "fait" et le commentaire.
Cette distinction a aussi son pendant sur le plan national. Il
est fréquent d'opposer la presse d'information anglo-saxonne à la
presse d'opinion française. Il peut sembler paradoxal que toute une
frange des métiers du traitement de l'information ne se reconnaisse pas
dans la figure du journaliste, alors qu'à bien des égards il peut
prétendre constituer un modèle dans la production de
l'information.
En effet, il est de l'essence de son métier de traduire
en information des événements, d'extraire des faits de la
réalité courante et de les porter à la connaissance
d'autrui. Il est donc de ce point de vue un fournisseur essentiel de cette
matière première qu'est l'information. Cependant cette
information doit faire l'objet d'une formalisation adaptée. C'est le
rôle du journal par rapport à la dépêche.
Lorsque le professionnel de l'information se situe dans une
perspective de collecte, d'harmonisation, d'agencement, de description, de
commentaire d'une matière première, il est effectivement en aval
des métiers du journalisme proprement dit.
En revanche, il peut être amené lui-même
à collecter les faits et les mettre en forme, comme dans le cas de
l'activité de veille, et/ou à formaliser des informations. Dans
les deux cas, les techniques qu'il emploie sont en grande partie similaires
à celles employées par le journaliste (par exemple les techniques
de recoupement de la veille, et les techniques rédactionnelles dans le
domaine de la diffusion de l'information). En fait, la grande différence
entre les deux acteurs est que la sphère du journalisme est parfaitement
identifiée, depuis longtemps à travers un produit qui est le
média "presse", alors que les produits issus du traitement de
l'information sont multiples (journaux d'entreprise, revues de presse,
dossiers, synthèses, banques de données, rapports
d'étonnement, produits de la veille stratégiques, etc.) et
échappent souvent encore à une pure logique de marché.
III-3- Physique :
Les théories propres à la transmission et
à la mesure des signaux dans le cadre de la cybernétique ont
introduit le concept de science de l'information et en ont fait un champ
d'investigation particulier. Là encore, le concept est loin d'être
stabilisé, puisque cette théorie du signal est aussi bien connue
sous le nom de théorie de l'information que sous celui de théorie
de la communication, avec d'ailleurs les mêmes effets sémantiques
pervers qui font que l'on entretient facilement une confusion sur le fond et la
forme.
Cette ouverture scientifique a attiré de nombreux
esprits qui se sont efforcés d'élaborer une théorie
scientifique de l'information, voire d'appliquer la théorie de
l'information à la science. Léon Brillouin est parmi ceux-ci. On
lui doit une première grande synthèse dans ces domaines.
Contrairement à certains disciples qui agissent dans le
champ des sciences humaines, il prend soin de définir le champ de
validité de sa conception en restreignant le concept d'information
à une seule dimension. Il en donne une définition unique qui
écarte a priori ce qu'il appelle la "valeur humaine de l'information",
c'est-à-dire le sens, le contenu qu'elle véhicule, et qui n'est
compréhensible, évaluable que par les individus qui la
reçoivent. Comme la subjectivité de l'appréciation rend
particulièrement difficile la mesure de l'information, il est
nécessaire, pour établir une définition applicable au plan
scientifique, d'écarter cette "valeur humaine" de l'information. Pour
traiter l'information sur le plan quantitatif, pour pouvoir la mesurer, il faut
ignorer l'intérêt que présente l'information, sa valeur
d'usage, pour reprendre un concept de l'économie politique.
Après avoir circonscrit le concept d'information dans son
application scientifique, il peut recevoir une première
définition. L'information est reliée à
la réduction de l'incertitude. Plus un système
peut connaître d'états différents, plus grande est
l'incertitude, plus la quantité d'information devra être grande
pour la réduire. L'information se présente alors comme une
"fonction du rapport des réponses possibles après et avant qu'on
l'ait reçue"6. Si l'on obtient une information, le nombre des
réponses possibles diminue et lorsque l'information est complète
il est possible qu'une seule réponse soit pertinente. On peut
déjà entrevoir l'usage lapidaire qui peut être fait de
cette conception dans le domaine de la gestion de l'entreprise quand, rompant
avec la stricte délimitation de Brillouin, certains auteurs
étendent les concepts sans précaution.
Dans ce cas l'information réduit le degré
d'incertitude et conduit à une prise de décision ou
réponse plus rationnelle, moins arbitraire. Plus le degré
d'incertitude initial est grand, plus la masse d'information nécessaire
pour définir la solution sera importante.
Brillouin fait ensuite remarquer, à la suite de
Léo Szilard et de Claude Shannon, que l'information a un lien
remarquable avec la notion employée dans la thermodynamique que l'on
nomme entropie. Il n'entre pas dans notre propos d'aller plus avant dans ce
domaine. Il y a cependant un aspect de cette théorie qui revêt une
importance particulière, sinon capitale. En mettant en relation
l'entropie d'un système et l'information, Brillouin montre que toute
information se traduit par un accroissement de l'entropie. Dans les cas
limites, la précision la plus grande mobiliserait une énergie
infinie. Dans une telle conception, l'observateur n'est pas neutre dans le
système et il faut que le coût en entropie d'une observation soit
négligeable en regard de l'entropie du système pour pouvoir
l'ignorer.
Quant à l'information, elle a un prix, un coût,
une valeur croissante, consommatrice des ressources internes. Plus elle est
précise, plus le coût croît. En d'autres termes, le
coût de production marginal est croissant. Ce qui se constate dans le
physique des particules au niveau de la microphysique, nous le retrouvons au
niveau de la société et de l'entreprise, sur le plan
économique, qu'il soit macro ou micro économique.
II-4- Informatique :
La notion d'information revêt une importance toute
particulière dans le domaine de l'informatique. En effet, c'est sur la
racine de ce terme que Philipe Dreyfus inventa en
1962 le mot-valise "informatique", contraction de information
et automatique, pour trouver une traduction française à ce que
les anglo-saxons appellent "computer science", science du calcul. C'est bien le
reflet de cette conception
que l'on trouve dans les définitions de dictionnaires,
qu'il s'agisse du Petit Larousse : "Science du traitement automatique et
rationnel de l'information", ou du Petit Robert :"ensemble des techniques de la
collecte, du tri, de la mise en mémoire, de la transmission et de
l'utilisation des informations traitées automatiquement à l'aide
de programmes mis en oeuvre sur ordinateurs."
Il est certain que l'irruption de l'informatique et sa
considérable expansion dans la société contemporaine a
rendu la situation encore plus complexe pour appréhender la notion
d'information. D'une part car elle s'inscrit dans la tradition de la
cybernétique, et reprend l'assimilation du signal à de
l'information, et d'autre part parce qu'elle est justement dans son objet
d'être une machine à traiter de l'information.
Mais, du fait même qu'elle est une machine, elle ne sort
pas du cadre traditionnel du machinisme, défini dès le 19°
siècle, et visant à éliminer l'activité de l'homme
(manuelle ou intellectuelle) de la production. Et ce traitement automatique,
même s'il donne l'illusion contraire, laisse lui aussi de
côté la compréhension des contenus, car il les enserre dans
le cadre strict des règles de la logique formelle, ce qui n'est
d'ailleurs pas un moindre progrès et conduit à des applications
spectaculaires. Mais, comme le montre l'évolution de la science moderne,
des mathématiques à la biologie en passant par la physique, cette
logique est insuffisante pour rendre compte complètement du mouvement
complexe de la nature et de la société
D'après toutes ces définitions, on peut
déduire une définition -englobante- de l'information en disant
que :
L'information est émission,
réception, création, et retransmission, de
signaux groupés oraux ou écrits,sonores, visuels ou
audiovisuels,en vue de la diffusion et de la
communication d'idées, de faits,de connaissances, d'analyses, de
concepts, de thèses,de plans, d'objets, de projets,d'effets de toute
sorte, dans tous les domaines, par un individu, par des
groupes d'individus ou par un ou plusieurs organismes agissant ou
rétroagissant ainsi sur leur environnement immédiat,proche ou
lointain, et dont le but est de déclencher
éventuellement des processus dialectiques plus ou moins amples
alimentant l'échange, base naturelle et indispensable de l'animation de
la vie sociale.
Ainsi, toute information peut être soit formalisée
ou informelle : ~ L'information formalisée
Il s'agit d'une information par destination, son but est
précisément d'informer, et son degré de formalisation
varie d'une source à l'autre. D'une manière
générale, les sources formalisées sont le fait d'un
travail d'enrichissement,de
valorisation, de synthèse de l'information : études
de marché,revues de presse,enquêtes j ournalistiques,rapports
annuels...
Par conséquent, plus une information est
formalisée, plus sa gestation fut longue : c'est pourquoi sa
fraîcheur est moindre, mais au contraire elle est plus aisément
exploitable et opérationnelle.
De même, plus une information est formalisée, plus
son coût est élevé.
~ L'information informelle :
Les sources informelles ne sont, quant à elles, pas
destinées à priori informer, mais leur intérêt est
pourtant considérable. En effet, représentant les trois quarts
des données utiles à l'entreprise, les sources informelles
offrent un avantage indéniable, n'était pas formalisées,
elles sont souvent plus récentes et leur intérêt s'en
trouve accru1.
De plus, certaines sources informelles ont un caractère
unique, voire exclusif, car non publiques elles sont l'apanage du plus petit
nombre.
De ce fait, une information informelle faible et à fort
potentiel peut apporter à ses détenteurs un avantage
concurrentiel déterminant si elle est vérifiée et
utilisée dans les plus brefs délais.
En interne comme en externe, les sources d'informations
informelles englobent :
Les contacts spontanés avec les collaborateurs, les
clients, les prospects, voire les concurrents ou la presse professionnelle
spécialisée. Le phénomène du ``Bouche à
oreille'' qui véhicule aussi bien des informations vitale que
fantaisistes mais dont la vitesse de propagation nécessite une vigilance
accrue.
Les échanges avec tous les acteurs de l'environnement
juridique, politique, économique, syndical ou médiatique.
Les circuits de communication informels mais non
négligeable : associations, clubs, salons, rencontres
interprofessionnels...
La typologie de l'information la plus utilisée est
basée sur la nature de l'information et est sous-entendue par la
dichotomie ``formalisé/informel''.
IV- L'EVALUATION DE L'INFORMATION
La typologie classique de l'information n'est plus adaptée
aujourd'hui pour répondre aux besoins des décideurs, lesquels
doivent prendre des décisions
rapides et sûres pour faire face aux changements constants
et brusques de l' environnement.
Or, au risque d'être péremptoire, la seule vision
possible de l'information consiste à prendre en compte l'utilité
et la valeur des données recherchées ainsi que leur
adéquation aux besoins de l'entreprise.
III-1-LES XNOUVEAU CRITERES 'D EVALUATION 'D UNE
INFORMATION
La recherche de données de valeur directement
exploitables, en totale adéquation avec les besoins mains aussi les
moyens financiers, techniques et humains de l'entreprise, afin d'optimiser le
processus de prise de décision et de catalyser l'action, rend
périmée toute classification de l'information par nature.
Les critères d'efficacité, d'utilité et
de valeur doivent donc prévaloir dans toute tentative, action ou
politique de gestion de l'information.
Cependant, même si cette approche est absolue, il
demeure intéressant de séparer encore les sources
formalisées des sources informelles, car elles offrent des avantages et
présentent des inconvénients très différents et
complémentaires. Dés lors, on trouve les neuf (9) critères
suivants :
Facilité d'accès à
l'information
Plus une information présente un temps d'accès
réduit et est accessible, plus vos concurrents peuvent s'en emparer,
sauf si elle est interne à l'entreprise. De même, plus
l'information est accessible, plus votre réaction doit être rapide
afin qu'elle ne perde pas son actualité et son intérêt.
Coût d'acquisition
Le coût d'acquisition est variable selon le degré
de formalisation des informations. Ainsi, une information brute
représente un coût d'investissement limité au regard d'une
information enrichie, valorisée et travaillée.
Même si le coût d'acquisition d'une information
est déterminant, il n'est pas suffisant, et ce pour deux raisons
fondamentales :
v' Toute information acquise entraîne des coûts
induits qu'il fut apprécier a priori et no pas une fois l'acquisition
faite (coût de stockage, de traitement, d' exploitation, de
valorisation...).
v' Aussi coûteuse qu'elle soit, une information doit
correspondre aux besoins de l'entreprise, de même qu'à ses moyens
financiers, techniques et humains.
En effet, à quoi bon acquérir une base de
données sophistiquées si vos besoins réels sont moindres
et que personne n'est à même de l'exploiter.
Critère d'actualité
La pertinence et la valeur d'une information sont de toute
évidence liées à sa ``fraîcheur'', à son
actualité ou sa récence.
Une entreprise qui, faute de moyens ou d'éléments
d'évaluation, se nourrit d'informations tombera malade à court
terme.
La fiabilité
Comme tout organisme vivant, l'entreprise se doit d'éviter
« d'ingurgiter » des denrées douteuses.
Pour ce faire, avant de valider une information dont
l'utilisation irréfléchie pourrait menacer l'entreprise, encore
faut-il évaluer sa fiabilité !
Dans ce but, la connaissance de source de son mode de
compilation, tout comme de sa récence, sont des précautions
utiles.
La valeur ajoutée
L'intérêt d'une information est proportionnel
à ses apports ; or toute information comporte des éléments
que vous connaissez déjà ! Ce qui prime, c'est la
nouveauté de certains éléments qu'elle véhicule.
En outre, une donnée enrichie, non brute, sera directement
exploitable et le temps de réponse précédent l'action s'en
trouvera réduit.
Au contraire, une information à faible valeur
ajoutée nécessite un travail de formalisation, d'enrichissement
plus ou moins long ; de ce fait votre réaction sera moins prompte et
vous risquez d'être dépassé par l'évolution
constante de votre environnement.
L'exploitation et l'adéquation aux
besoins
Encore une fois, plus une information est formalisée,
moins elle nécessite un traitement, une valorisation, pour être
directement opérationnelle. De plus, le critère
d'exploitabilité est indissociable du critère mesurant
l'adéquation de l'information recherchée aux besoins de
l'entreprise.
Les coûts induits
L'acquisition d'une information est la 1ère
étape d'une longue chaîne menant à la prise de
déision. Ainsi, toute donnée doit être stockée,
enrichie, valorisée, mise en forme, épurée,
gérée, avant d'être utilisée.
L'unicité et l'exclusivité
Lorsqu'un décideur détient de manière
exclusive une information fort potentiel, l'entrepris dispose d'un avantage
stratégique concurrentiel déterminant, à condition bien
sûr d'exploiter cette manne de façon rapide et efficace.
Cependant, afin d'apprécier l'unicité d'une
information ou d'une source, il faut la comparer à d'autres sources qui
pourraient s'y substituer.
Les surprises peuvent être grandes, car il est souvent
possible de remplacer une source qu'on croait unique par une autre offrant des
caractéristiques équivalentes voire supérieures.
La durée de vie
L'information est une denrée périssable, plus l'on
tarde à l'utiliser, plus elle et obsolète, encombrante et
coûteuse pour l'entreprise.
Cependant, la durée de vie d'une information
dépend également de sa nature ; ainsi un tuyau boursier est aussi
éphémère qu'un papillon, alors qu'un dossier
étoffé résultant d'un long travail de formalisation, telle
une étude de marché, offre une durée de vie de plusieurs
semaines, voire de plusieurs mois sil est assorti de prévention à
terme.
Chacun de ces critères présente des liens de
corrélation forts avec les autres ; cependant le critère majeur
et omniprésent est lié à la notion de coût. Ces
coûts, s'ils sont bien appréciés, gérés et
contrôlés représentent un investissement et non une
dépense. De plus, ils préfigurent l'apport futur et la
rentabilité d'une véritable politique de gestion
stratégique de l'information.
III-2-LA GRILLE ' DANALYSE DE LA VALEUR DE
'LINFORMATION
Que l'information soit formalisée ou non, les
critères d'évaluation développés
précédemment nous permettent de scanner l'information avec
précision. C'est ce que nous avons fait ci-dessous en tenant compte de
la dichotomie ``formalisé/informel'', afin que la grille d'analyse ainsi
développée soit un outil efficace.
CRITERES
|
INFORMATION FORMALISEE
|
INFORMATION INFORMELLE
|
Facilité d'accès
|
Très faible à moyenne
|
Forte à très forte
|
Coûts d'acquisition
|
Moyens à très forts
|
Très faibles à faibles
|
Actualité
|
Très faible à moyenne
|
Moyenne à très forte
|
Fiabilité
|
Forte à très forte
|
Faible à moyenne
|
Valeur ajoutée
|
Forte à très forte
|
Très faible à moyenne
|
Exploitabilité/adéquation
|
Moyenne à très forte
|
Très faible à moyenne
|
Coûts induits
|
Très faibles à moyens
|
Moyens à très forts
|
Unicité
|
Moyenne à très forte
|
Faible à moyenne
|
Durée de vie
|
Moyenne à très forte
|
Très faible à moyenne
|
Grille d'analyse de la valeur de
l'information
III-3-LE SPECTRE DE 'LINFORMATION
La mise en lumière des avantages et
inconvénients respectifs de l'information formalisée et de
l'information informelle est possible grâce au spectre de
l'information.
Il va sans dire que cette mise en forme est pour le moins
``parlante'' et qu'elle peut être utilisée pour tous types de
données et sources.
III-4-CRITERES 'D EVALUATION DE 'LINFORMATION SUR
INTERNET
Internet est un réseau de réseaux qui regorge
d'information. Si certaines sources fournissent des informations de haute
qualité, d'autres laissent à désirer. Aucune politique
éditoriale globale ne gère l'information qu'on retrouve sur
Internet. Cette responsabilité relève de l'utilisateur qui doit
continuellement critiquer et analyser les sources.
Voici des critères qui pourront vous aider à
évaluer l'information. Un seul conseil : soyez professionnel et ne vous
laissez pas confondre !
III-4-1-LE CREATEUR
Est-ce que le créateur du site est bien identifié
?
Si le document provient d'une source anonyme,
méfiez-vous.
Un créateur ou un auteur peut être un individu ou
une organisation. Parmi les organisations, on trouve fréquemment des
maisons d'enseignement, des gouvernements, des entreprises privées, des
associations, etc. Chacune de ces sources peut être valide en autant
qu'elle soit crédible.
Pour mesurer la crédibilité, il s'agit de se
demander si l'auteur possède une expertise reconnue reliée au
sujet traité.
iI-4-2-LA DATE DE NPUBLICATIO
Plusieurs questions se posent ici.
~ Quand le site a-t-il été créé ?
~ Est-ce qu'on l'entretient régulièrement ?
~ Quelle est la date de la dernière mise à jour
?
~ L'information mise à notre disposition est-elle à
jour?
L'engouement pour Internet et surtout pour le WWW donne
naissance à un nombre toujours croissant de sites. Mais, plusieurs sites
sont abandonnés après leur création. L'information
présentée risque d'être périmée et les liens
hypertextuels ne fonctionneront plus. Les sources d'information de
qualité mentionneront la date de création de l'information et la
dernière mise à jour de leur site.
iI-4-3-L'OBJECTIF DU SITE
On peut créer un site Internet pour différentes
raisons. L'objectif peut être promotionnel, informationnel, commercial,
altruiste ou toutes ses raisons à la fois.
Il est important de déterminer les intentions des
créateurs pour discerner les biais possibles. Un auteur n'est jamais
totalement neutre et mieux vaut connaître son point de vue lorsqu'on
consulte l'information qu'il fournit.
Pour réussir à percer l'univers d'Internet, il faut
comprendre sa culture basée sur l'échange. On peut promouvoir,
annoncer et vendre des produits et services sur
le Net, mais il faut également nourrir le réseau en
incluant des informations pertinentes.
Malheureusement, ce n'est pas tous les créateurs de sites
qui adoptent cette philosophie.
III-4-4- L' ANALYSE DU DISCOURS
Une fois les intentions de l'auteur identifiées, reste
à savoir si les informations fournies présentent des faits, une
opinion ou de la propagande. Malheureusement, les auteurs n'indiquent pas touj
ours à quel niveau ils se situent et la limite n'est pas
toujours clairement établie entre ces concepts.
Fait
|
Petit lexique
Ce qui existe réellement; ce qui est du domaine du
réel
|
Opinion
|
Point de vue, position intellectuelle, idée ou ensemble
des idées que l'on a dans un domai ne déterminé
|
Propagande
|
Action exercée sur l'opinion pour l'amener à
avoir certaines idées politiques et sociales, à soutenir une
politique, un gouvernement, un représentant
|
III-4-5- LA VALIDATION DE ' L INFORMATION
Certains auteurs valident leur information, la corroborent avec
d'autres sources sur support électronique ou papier.
Un site bien documenté et la présence de multiples
références indiquent généralement que le
créateur du site maîtrise son sujet. Si l'information contenue sur
un site n'est pas validée, vous devez effectuer cette validation.
Une méthode pour juger l'exactitude d'une information est
de la retrouver dans plusieurs sources différentes.
Méfiez-vous des statistiques recyclées et des
chiffres lancés en l'air. Si vous le pouvez, vérifiez ce type de
données à la source.
III-4-6- L'AUDITOIRE ÉVIS
Internet était à sa naissance un produit militaire.
À la fin de la guerre froide, le réseau perce dans les milieux
universitaires et la communauté scientifique l'exploite pour
échanger des informations. Depuis quelques années, Internet
envahit nos vies. Les entreprises et le grand public accèdent au
réseau.
Ces différents passages ont laissé leur marque
et influencent le contenu 'Internet. Des ressources très
spécialisées côtoient des ressources d'information
destinées à un public plus général.
Il est donc nécessaire de se demander si la source
d'information est ** Trop générale
** Trop technique
** Trop spécialisée
pour répondre adéquatement à nos besoins
informationnels.
III-4-7- L'ORGANISATION DU SITE
La navigation hypertextuelle sur le WWW (World Wide Web) tend
à créer un phénomène de désorientation. En
navigant de lien en lien, le visiteur éprouve quelquefois des
difficultés à se situer dans l'espace.
Un site où l'information est bien organisée sera
plus facile à consulter. Une segmentation logique de l'information et
des titres clairs aideront les visiteurs à s'orienter à
l'intérieur même du site.
Les créateurs qui pointent vers d'autres ressources
Internet commentent généralement les sources cibles. Leurs
commentaires avisent les visiteurs qu'ils changent de site et leurs permettent
d'évaluer la pertinence de se rendre à cette autre adresse.
La qualité de l'organisation est primordiale car elle
influence notre compréhension de l'information. .
III-4-8- LA QUALITE DU TEXTE
Au-delà de l'organisation du site, subsiste l'information
elle-même. L'auteur ou le créateur présente-t-il clairement
ses idées? Son argumentation est-elle répétitive ou
décousue?
La qualité de l'information est souvent tributaire de ces
facteurs.
La qualité de la langue est également un indicateur
pour évaluer une source d'information.
Internet c'est aussi une série d'enchevêtrements,
une toile d'araignée qui relie l'information contenue dans divers
réseaux. Lorsque plusieurs sites créent des liens hypertextes
vers une même source, il y a de forte chance que ce site soit de
qualité. La communauté Internet se révèle assez
auto-critique et identifie souvent elle-même les meilleures ressources
d'information.
Toute information, pauvre ou pertinente, simple ou
élaborée à une incidence sur la vie de l'entreprise. Une
donnée d'intérêt certain doit être recueillie au plus
vite, avant les concurrents, traitée, analysée,
transformée, enrichie, synthétisée et utilisée,
alors qu'une donnée obsolète ou déjà en possession
de l'entreprise doit être identifiée comme telle et
immédiatement rejetée, sans quoi son coût de traitement
tant humain que financier ou technique, mobilisera des ressources en pure
pertes au détriment d'autres informations vitales.
L'acquisition, le traitement, le stockage et l'exploitation de
toute information mobilise des charges supplémentaires que subit
l'entreprise, et donc qu'elle doit gérer et contrôler.
IV- LES COUTS DE L'INFORMATION
Le contrôle des coûts de l'information n'est
possible que si l'on précise la notion de coûts liés
à sa gestion : ainsi nous faut-il définir ces coûts et nous
pencher sur leur structure. C'est pourquoi, nous vous proposons la
définition suivante :
IV-1-DEFINITION DES `'COUTS DE 'L''INFORAMTION
Un coût représente une somme de charges
nécessaires à l'élaboration d'un produit ou au
fonctionnement d'une activité, en l'occurrence la gestion de
l'information.
Un coût se définit par :
-coût complet (traditionnel, économique)
-coût partiel (direct, variable)
-coût d'activité, de structure,
marginal...
SON NIVEAU
SON OBJET / SA DELIMITATION
SON MOMENT DE CALCUL
SON CONTENU
(Activité, fonction, produit)
Coût constaté (réel,
historique)
Coût préétabli (prévisionnel,
standard)
(Coût d'approvisionnement, de production, de
distribution, d'administration, de revient)
De plus, lorsque l'on considère l'entreprise en tant
qu'organise générateur et consommateur d'informations, mais
également en tant que système de gestion de l'information
à part entière, il importe de distinguer les coûts
variables des coûts fixes de cette gestion.
IV-2-LES COUTS FIXES LIEES A LA GESTION E
'LINFORMATION
Ils sont inhérents à la structure même du
système de gestion de l'information existant dans l'entreprise et ce,
que le dit système fonctionne à pleine capacité ou non. Le
but premier étant de créer un troisième flux
d'informations catalyseur sans pour autant se doter d'une « usine à
gaz » ; la mesure des coûts fixes de l'information dépend
donc de la capacité d'absorption et de traitement de l'information
offerte par l'entreprise.
Ces coûts fixes représentent ainsi un indicateur
important quant au respect des besoins et moyens de l'entreprise en
matière de gestion de l'information ; autrement dit, leur volume doit
demeurer « raisonnable » !
IV-3-LES COUTS VARIABLES DE 'LINFORMATION
Pour leur part, ces coûts variables dépendent
logiquement du volume d'informations traité, ainsi que de la nature de
ces informations, car, comme nous le savons selon le degré de
formalisation d'une donnée, les coûts induits différent
sensiblement.
LIV. 4. A STRUCTURE DES COUTS DE 'LINFOMATION
S'inscrivant dans le cadre des coûts variables
liés à l'activité du système de gestion de
l'information, la structure des coûts de l'information doit être
étudiée afin, à terme, de pouvoir contrôler ces
coûts.
Or, au regard de l'analyse systémique des flux
d'information, les données franchissent six étapes, et à
chacune de ces étapes correspondent des charges ou coûts :
Dés lors, en suivant ces étapes de la vie d'une
information- depuis l'acquisition de celle-ce jusqu'à sa synthèse
qui la rend utilisable et consommable- nous allons pouvoir reconstituer le
coût global d'une information !
Contrôler les coûts, c'est suivre leur
parcours
IV-4-1- LES COUTS ' DACQUISITION
Par définition, ces coûts représentent la ``
la partie visible de l'iceberg'', car à l'achat, une donnée peut
sembler peu onéreuse, alors que les coûts induits
nécessaires pour la rendre exploitable, sont pour leur part importants.
Au contraire, l'inverse est vrai, et si certains rechignent à
acquérir des information a pris fort, ils n'ont peut être pas
mesuré les coûts induits inhérents, lesquels peuvent
s'avérer modestes, si toute fous l'information est immédiatement
exploitable. Autrement dit, juger la valeur d'une information à son
simple coût d'acquisition est restrictif et dangereux.
IV-4-2- LES COUTS DE VALORISATION
Ils dépendent directement du degré de
formalisation de l'information acquise ou recueilli. Encore un fois, moins une
information est formalisée, plus ses coûts de valorisation sont
importants, et vis versa.
Exemple 1 : Une étude
documentaire offre des données brutes et essentiellement quantitatives
nécessitant un travail de valorisation conséquent, et ce afin de
pouvoir aboutir à la réalisation d'une véritable
étude de marché, offrant pour sa part des informations
élaborée et directement exploitable pour les décideurs.
Exemple 2 : Un fichier brut inutile en
état, peut servir de base à une opération
d'identification, de prospects par fonction, puis à une compagne de
qualification de ces mêmes prospects.
Dés lors, les coûts de valorisation
représentent les taxes téléphoniques, la formation des
téléacteurs, les coûts horaires de saisie des
données recueillies, les coûts d'immobilisation du parc
informatique, etc.
IV-4-3- LES COUTS DE GESTION
Ces coûts sont polymorphes, très variables et
correspondent à une charge incontournable lorsque l'entreprise
détient une source, ou encore un outil de gestion de l'information
évolué, lequel sans entretien, périrait.
A titre d'exemple, le fonctionnement d'une base de données
nécessite non seulement des mises à jour
régulières, mais également des enrichissements
périodiques permettant de suivre l'évolution des besoins de
l'entreprise. C'est pourquoi une base de données doit-elle être
évolutive et se prêter à l'introduction de nouveaux
critères de segmentation, de tri, d'historisation, d'analyse, et
l'incorporation de nouveaux outils statistiques.
Les coûts inhérents à la gestion d'une base
de données sont donc conséquents, aussi bien en terme de moyens
techniques qu'humains.
IV-4-4- LES COUTS DE STOCKAGE
Prenons l'exemple classique des archives comptables ou
même marketing d'une société de plus de cinq (5) ans. Il
est clair que l'historique de l'entreprise est primordial et sert
d'élément de prise de décision. Il faut donc conserver ces
données vitales, tant économiques que culturelles de
manière formalisée, afin de pouvoir les consulter en temps
réel dés que le besoin s'en fait sentir. Et prenons, comme
exemple les archives comptables ou même marketing d'une
société.
Dés lors, la technique la plus moderne et la plus
adaptée, sera celle de la Gestion Electronique de Documents
(G.E.D) qui sera traité d'une manière
détaillé dans la partie qui suit.
Cette gestion indispensable représente un coût
important, et ce coût croît avec l'âge, la taille et la
structure de l'entreprise.
Encore une fois, ce coût de stockage constitue une
charge inévitable, car une entreprise privée de son `histoire'
devient aveugle et amnésique de surcroît.
IV-4-5- LES COUTS DE SYNTHESE
La synthèse de données correspond au stade ultime
de formalisation de l'information, et la rend directement
opérationnelle, utilisable par les décideurs. Il en va ainsi,
entre autres, toutes les données quantitatives ou financières
organisées sous forme de tableau de bord, des schémas synoptiques
résumant un processus de production, ou encore d'un écran sommant
le potentiel d'une base de données en fonction de ses principaux
critères de segmentation.
Par conséquent, la synthèse de l'information
représente une charge variable primordiale afin de rendre un ensemble de
données lisibles intelligibles et encore exploitables.
IV-4-6- LES COUTS 'DEXPLOITATION
Une information ayant franchi les étapes d'acquisition,
de valorisation, de gestion, de stockage et de synthèse ressemblerait
à une « voiture sans roues » si l'on la rendait pas
exploitable.
Ce serait en quelque sorte un investissement effectué en
pure perte. L'exploitation d'une source d'information ou encore d'un ensemble
de données, mobilise des moyens techniques (informatique...) ou humains,
représente à ce titre une charge ou un coût
supplémentaire.
Ainsi l'édition d'un fichier issu de votre base de
données constitue u coût d' exploitation classique.
IV-5- POURQUOI CONTROLER LES COUTS DE ' L INFORMATION ?
Dans le cadre d'une politique « d'information management
», l'information constitue le 3ème flux catalyseur des
flux physiques et financiers et, de ce fait, devient à part
entière une source de profits, d'économies et productivité
indispensable.
Or de toute évidence, afin de créer,
développer, gérer et optimiser ce flux d'informations, il faut en
maîtriser les coûts car :
L'information
v' coûte cher
v' catalyse la prise de décision
v' doit être exploitable
v' doit être séléctionnée
v' doit être accessible en temps réel
v'
De plus, le flux d'informations généré et
maîtrisé est double au sens où :
** tout comme un flux commercial et physique, son exploitation
est source de matière consommable par l' entreprise.
** tout comme un flux financier, il est source de profits.
Dés lors, la gestion de l'information est un
investissement et non pas une dépense.
Et avant même d'évaluer la rentabilité
d'une politique efficace de gestion d'information, il est aisé
d'évoquer deux éléments capitaux, lesquels rendent une
telle politique vitale et indispensable pour toute entreprise moderne.
IV-5-1- LE COUTS DE LA -NON INFORMATION EST SUPERIEUR AU
COUTS DE L'INFORMATION
A ce titre, les exemples sont nombreux - sans qu'il soit
nécessaire de les démontrer avec force détails- et tout
aussi édifiants. Pensez seulement que ceux qui suivent vous adviennent
pour avoir négligé votre gestion de l'information.
Exemple1 : Quelque soit votre
métier, eu égard à une conjonction en permanence
évolution, les besoins de vos clients ou marchés-cibles sont
extrêmement variables. Ainsi, vous faut-il aller au devant de la demande,
identifier ses tendances, prévoir ses humeurs, rechercher les
motivations, donc étudier pour comprendre, ne pas être
dépassé et agir en conséquence. En quelque sorte, il est
vital de « tendre l'oreille » et « d'ouvrir les yeux ».
Aussi la survie de votre entreprise est elle liée
à l'efficacité de votre synthèse de veille
concurrentielle, commerciale, technologique et même juridique.
Faire profit de ces « évidences », c'est
accepter que vos concurrents sortent un produit bien plus adapté que les
vôtres à la demande ; un produit ayant demandé des
investissements lourds et une gestation longue, de sorte que malgré
votre aptitude à réagir promptement aux sollicitations du
marché, vous ne puissiez vous adapter et répondre à temps
de sorte qu'il vous faudrait changer votre outil de production, vos
méthodes de travail...
La précaution indispensable afin de prévoir ce
type de catastrophe malheureusement courante de nos jours : une politique de
veille dynamique nécessitant des investissements en rapport avec
l'importance stratégique que revêt l'information
concurrentielle.
Quoique vous en disiez, son coût sent touj ours
inférieur à celui du déclin de votre entreprise !!
Exemple 2 : L'un de vos commerciaux
est en contact avec un nouveau prospect pour une affaire jugée
importante. Il se déplace à plusieurs reprises pour rencontrer ce
prospect et y investit du temps, de l'énergie et bien sûr se
montre pas avare en frais, croyant que la fin justifie les moyens. A terme, il
apprend, alors qu'il pensait être sur le point de conclure le contrat,
que le client n'est pas solvable.
Vous en conviendrez, ce genre de déconvenue est
fréquent, mais encore une fois les moyens de les prévoir sont
nombreux et peu coûteux !!!
Ainsi existe-t-il de très efficaces serveurs
télématiques à même de vous renseigner sur la
solvabilité d'une entreprise, de même que le greffe du Tribunal de
Commerce, qu'un appel à la banque ou l'un des fournisseurs de ce
prospect eût été salvateur.
Pensez à l'argent ainsi gaspillé en salaires,
charges sociales et frais, outre que le manque à gagner inhérent
à l'indisponibilité de votre commercial vis-à-vis de
prospects plus sûrs, ou de clients déjà acquis qui ne
demandent qu'à être fidélisés pour consommer plus et
générer plus de bénéfices.
IV. 5.2. LE COUT DE LA -NON UTILISATION 'D UNE INFORMATION
EST SUPERIEUR A
SON COUTS ' DACQUISITION
En effet, nombreuses sont les études menées
à grands frais sans que les conclusions soient suivies d'actions ; sans
compter les informations formalisées présentant des coûts
de gestion, de stockage et d'exploitation élevés et qui soit ne
sont pas utilisées soit le sont trop tardivement, alors que toute
information est périssable.
Prenons encore l'exemple d'un simple fichier loué
à 10 francs l'adresse, lequel ne sera utilisé qu'au bout de 6
mois suite à un report de l'opération initialement
prévue.
Or, au bout de 6 mois, environ 30% des adresses sont
périmées, vous perdrez ainsi les fais de routage, le coût
unitaire de votre message (colis ou mailing) et les frais d'affranchissement
rapportés à ces 30% d'adresses obsolètes.
De même 30% de votre opération sera hors cible,
donc susceptible de vous attirer l'inimitié de ces nouveaux
destinataires.
Sur quelques milliers d'adresses, le coût de la
non-utilisation de ce fichier durant 6 mois sera à n'en pas douter
supérieur à celui de son acquisition. Ce à quoi vous
pouvez raj outer le manque à gagner sur les 30% de la cible initiale qui
s'avère non couverte.
IV-5-3- UNE TRIPLE APPROCHE
Par conséquent, toute une politique de gestion
stratégique de l'information est tributaire d'une approche des
coûts de l'information pour que son retour sur investissement soit
quantifiable !
Pour se faire, une triple approche est nécessaire :
- Prévisionnelle ;
- En temps réel ;
- Historique
- Prévisionnelle : le préalable
à toute acquisition de ses coûts de gestion et d'exploitation,
ainsi la mesure de sa rentabilité à venir est-elle possible.
- En temps réel : à chaque
instant vous devez, grâce à ce système de gestion de
l'information, être à même de contrôler
l'évolution des coûts inhérents à la gestion d'une
information ou d'une source.
En effet, tant que son rapport se justifie
économiquement, la mesure en temps réel de son coût de
revient permet de décider de poursuivre cet investissement et dans le
cas contraire d'y mettre fin. Dans le cadre du contrôle des couts de
l'information, les mesures en temps réel sont donc primordiales pour
prendre une décision de type STOP/GO.
- Historique : A quoi bon gérer
l'information nécessaire au fonctionnement de votre entreprise si vos
outils de gestion de l'information ne vous permettent pas le calcul de son
retour sur investissement.
La mesure des coûts historiques, et donc réels, est
ainsi une condition essentiel au contrôle des coûts de
l'information.
IV-5-4- LES BUTS DU CONTROLE DES COUTS DE
'LINFORMATION
Les buts du contrôle des outils de l'information à
la lumière des éléments évoqués ci-dessous
peuvent-ils se résumer dans le schéma suivant :
2ème Partie : SYSTEMES D 'INFORMATION DE L
'ENTREPRISE
I- LES SYSTEMES D'INFORMATION
A l'ère de l'information et des technologies de
communication, consciemment ou inconsciemment, chacun de nous, est en contact
quasi-permanent avec un ou plusieurs systèmes d'information. Les
appréciations et les points de vue peuvent varier, mais l'impact des
systèmes d'information sur la société, l'économie
et la vie quotidienne de chacun de nous est incontestablement perceptible.
La définition usuelle d'un système
d'information (SI) ressemblait à ceci : `` Le système
d'information est l'ensemble des informations formalisables circulant dans
l'entreprise et caractérisées par des liens de dépendance,
ainsi que des procédures et des moyens nécessaires pour les
définir, les rechercher, les formaliser, les conserver, les distribuer
''.
Mais cette définition n'indique ni à quoi sert
le SI, ni comment il est construit : elle ignore sa dynamique. Pour
décrire celle-ci, il faut distinguer deux faces du SI: l'une
orientée vers les moyens (système informatique), l'autre vers les
besoins et usages (fonctions d'un SI), auxquels la réflexion sur le
système d'information donne désormais une place croissante.
Historiquement, les SIs ont débuté avec les outils
de gestion. Il était alors question de ``robotiser, à l'aide de
l'informatique, des tâches difficiles et
répétitives liées au traitement des
données, afin de gagner en rapidité et fiabilité''.
Cette informatisation a offert de nouvelles
possibilités, et a induit une nécessaire réorganisation
des tâches humaines ainsi qu'une organisation du processus
informationnel. L'informatisation d'une activité humaine devenait donc
plus qu'une simple robotisation ou automatisation d'une tâche ; elle
faisait appel à une prise en compte globale de l'information, des
traitements, de l'organisation et des aspects humains de activité.
Afin de prendre en compte cette globalité, la notion de
système d'information (SI) est apparue. Elle peut cependant fortement
varier suivant les disciplines (informatique, organisation, management, etc.)
qui la travaillent.
Un SI est une construction formée d'informations, de
traitements, de règles d'organisation et de ressources humaines et
techniques. Les ensembles d'informations sont des représentations
partielles de faits qui intéressent l'institution, l'organisation ou
l'entreprise. Les traitements constituent des procèdes d'acquisitions,
de mémorisation, de transformation, de recherche, de présentation
et de communication d'informations. Les règles d'organisation
régissent l'exécution de traitements informationnels. Les
ressources humaines et techniques sont ce qui est requis pour le fonctionnement
du SI.
Les SIs sont formés a partir de représentations
partielles de la réalité (informations, traitements,
règles) qui sont mises en oeuvre dans un espace informatique
réalisé grâce a des ressources techniques (ordinateur,
réseaux, etc.). Leur fonctionnement n'est cependant possible que
grâce a des acteurs humains qui sont en interaction avec le SI.
I-1- DEFINITION DU SYSTÈME D'INFORMATION
Vu le rôle primordial que joue l'information dans cette
nouvelle ère ( ère de l'information toute organisation quelle
qu'elle soit,doit consacrer une partie de son effort et de son activité
à récolter, traiter, stocker et diffuser l'information issue de
son propre fonctionnement dans le cadre de ce qu'on appelle système
d'information. C'est la tâche principale du système d'information,
qu'on va tenter de définir dans les pages qui suivent.
Pour introduire d'une manière un peu formelle le
concept de système d'information, on va recourir à ce qu'on
appelle la vision systémique d'une entreprise.
On distingue d'abord le système opérant
où les produits finaux sont fabriqués à partir d'une
certaine matière première. On réduit l'organisation
à une sorte d'usine, qui travaille sur la matière première
pour fournir un produit final.
Toute organisation est pilotée par une direction, une
équipe dirigeante. Ce système de pilotage a pour mission de
conduire l'organisation vers des objectifs qui lui sont fixés, et de
vérifier que ces objectifs ont bien été atteints. Ce qui
nécessite souvent un contrôle continu du fonctionnement du
système opérant et d' éventuelles modifications
(recrutement, investissement, nouveaux développements...) à
apporter au système opérant.
Parallèlement donc au flux physique, il y a un flux de
décision. Ce flux correspond aux décisions prises par la
direction de l'organisation pour que celleci fonctionne dans les meilleures
conditions et puisse atteindre ses objectifs. Et toute organisation est soumise
à des contraintes extérieures et intérieures qui
contraignent son action et l'empêche d'évoluer librement.
Et c'est dans ce contexte qu'apparaît le système
d'information. Ce sous-système de l'organisation s'occupe de
récolter l'information, de la stocker, de la traiter et de la diffuser
dans le système opérant et dans le système de pilotage.
Dans le système opérant, cette information va permettre à
celui-ci de fonctionner. Car chaque individu et chaque tâche ont besoin
d'être informés sur le flux physique qui la traverse.
En général, cette information est très
détaillée, ne concerne qu'un petit élément de
l'organisation, et elle est tournée vers le présent.
Dans le système de pilotage, l'information va
permettre à celui-ci de prendre les bonnes décisions en
étant constamment informé de ce qui se passe dans le
système opérationnel.
Cette information a tendance à être très
synthétique, elle concerne une grande partie de l'organisation (si ce
n'est toute l'organisation, tel que le Chiffre d'Affaire annuel), et elle est
tournée vers le passé et/ou le futur.
La tâche principal du SI est donc de fournir un flux
d'information qui d'une part, reflète le plus fidèlement possible
le flux physique, et d'autre part fournit au système opérationnel
les éléments nécessaires pour son fonctionnement quotidien
et au système de pilotage les éléments nécessaires
à une prise correcte de décision.
Ainsi, le flux d'information est une image du flux physique.
Il représente sous une forme plus ou moins réduite, tous les
événements survenus dans le système opérant ainsi
que tous les éléments d'information qui permettent de traiter ces
événements.
Cette image est forcément une réduction de la
réalité, elle ne concerne que les aspects pertinents ayant une
incidence et/ou un rôle dans le fonctionnement de l'organisation.
Plus précisément, on dit que dans le SI il y a
des modèles de la réalité organisationnelle. Ces
modèles ont été construits par ceux qui mettent en place
le SI, on parle de la conception d'un SI.
La validité et la pertinence de ces modèles
sont indispensables au fonctionnement du SI lui même, et elles
garantissent la qualité de l'information fournie.
I-2- LES SYSTEMES MANUELS
Un système manuel, certes plus facile à
comprendre, est le moyen le plus sujet à erreur et le plus inefficace de
stocker et d'extraire des données financières. Il se prête
à des abus et à la fraude, à des erreurs
mathématiques et à la perte d'informations du fait d'un mauvais
stockage, et ne permet de produire de rapports qu'au bout d'un temps
considérable et moyennant d'énormes ressources humaines.
Enfin, ce type de système ne permet pas facilement de
procéder à une analyse statistique des tendances et de leurs
causes. Et le plus important c'est qu'il offre une réduction très
importante des coûts de gestion de l'information.
Pour une organisation ayant un fort volume d'activité,
une base de données informatisée est de loin
préférable. Beaucoup d'organisations, d'entreprises et
d'établissement utilisent encore des systèmes manuels, mais la
plupart d'entre elles informatiseraient immédiatement leur
système si elles pouvaient assumer le coût de cette
opération, avaient le personnel compétent requis et pouvaient se
procurer des logiciels répondant à leurs besoins.
Au fur et à mesure que la technologie de l'information
s'améliorera, que le coût de l'informatisation baissera, que le
volume de leurs opérations augmentera et que la concurrence
s'intensifiera et, partant, favorisera les organisations qui ont plus
facilement et plus rapidement accès à l'information, elles
éprouveront de plus en plus la nécessité de passer d'un
système manuel à un système informatisé.
Informatisé non systèmes d'information c'est
utiliser les nouvelles technologies de l'information et de communication, c'est
tirer profit du développement rapide des solutions informatiques et
s'adapter au changement et à l'évolution pour pouvoir
résister à la concurrence et garder vie et pourquoi pas
être compétitif et se développer.
II- INFORMATISATION DE LA VIE DE L'ENTREPRISE
Quelque soit l'entreprise (petite, moyen ou grande) et
quelque soit son domaine d'activité (production, service,
commercialisation), il y a des fonctions communes :
- Les ressources humaines qu'il faut recruter, former,
rémunérer, gérer
- La comptabilité et la finance pour calculer les
dépenses, les recettes, la rentabilité, le taux d'endettement,
etc.
- La production où les produits (voiture, aliments,
services bancaires, cours de formation, etc.) sont «fabriqués»
et où on doit planifier, organiser, gérer le stock des produits,
les processus de fabrication, la livraison, etc.
- La vente et le marketing, où le contact avec le
client a lieu pour le démarcher et lui vendre les produits; et où
on doit gérer la relation avec le client et avoir une information
précise sur les produits, les tarifs, les promotions, la marge de
manoeuvre, etc.
- L'ingénierie, où les nouveaux produits sont
imaginés, conçus, testés et évalués et
où on se préoccupe des processus de fabrication et des
méthodes de travail; on a besoin ici d'une information plus
spécifique selon la nature du produit conçu On va donc regarder
pour toutes ces fonctions de ce qu'apporte l'informatique et les
spécificités des besoins en terme de système
d'information.
II-1- Quoi informatiser ? LE SYSTEME D'INFORMATION ET LES
FONCTIONS DE L'ENTREPRISE
Depuis l'apparition de l'informatique dans les années
1950, celle-ci a envahit l'entreprise par vagues successives. Petit à
petit, l'informatique est devenu l'outil principal pour la gestion de
l'information.
Cela a commencé par le service comptabilité, a
envahit l'usine (robotisation) et le bureau de l'ingénieur (CAO) pour
finalement devenir l'outil quotidien du manager et du directeur (tableaux de
bords et SIAD).
II-1-1- COMPTABILITE ET GESTION DES STOCKS
C'est la principale porte d'entrée de l'informatique dans
l'entreprise. Les fonctions comptables sont les premières à
être automatisées
· Calcul et édition des fiches de paie.
· Suivi des achats, des livraisons, des ventes.
· Calcul et édition des factures.
· Etats comptables et gestion financière.
Chaque entreprise doit gérer ses stocks de
matières premières ainsi que ses stocks de produits finis. La
comptabilité est un élément clé dans toute
organisation, et c'est celle qui s'adapte le plus facilement à
l'utilisation de l'informatique (pourquoi ?).
L'exemple auquel fait référence la photo est
celui d'une entreprise d'assurance dans l'état de Californie aux
Etats-Unis. Il y avait chaque jour une navette entre le siège de
l'entreprise et l'entrepôt dans lequel sont stockés tous les
dossiers de clients, les déclarations de sinistres, les demandes de
remboursement, les contentieux non réglés, etc. On se demande
combien de personnes étaient affecté à la gestion de cette
masse énorme d'information
Heureusement que cette entreprise a démarré un
projet d'informatisation de la gestion des dossiers, avec notamment un
archivage sur CD-ROM.
II-1-2- L'INFORMATIQUE BUREAUTIQUE
Elle remplit 3 tâches essentielles
· Le secrétariat et la production de l'écrit,
grâce au logiciels de traitement de texte, aux tableurs, et autres
logiciels «Office».
· L'organisation et la gestion des informations locales
à un individu.
· La communication grâce principalement à la
messagerie électronique, mais aussi le groupware et le travail en
groupe.
La machine à écrire n'existe plus dans les
secrétariats, et Bill Gates a fait fortune avec Windows et la suite
bureautique «Office» qui offre une solution bureautique
complète.
~ Microsoft Word : Traitement de texte
~ Microsoft Excel : Tableur
~ Microsoft Access : Système de Gestion de Bases de
Données ~ Microsoft PowerPoint : Logiciel de représentation
~ Microsoft Outlook : La messagerie électronique
~ Autres composants d'Office
La micro-informatique a ainsi bouleversé le travail des
secrétariats, et le PC est devenu l'outil de travail central de tout
cadre dans l'entreprise.
II-1-3- VENTES ET MARKETING
Pour un vendeur, il est indispensable de bien connaître
~ Les produits, leurs prix et ses possibilités de
manoeuvre;
~ La disponibilité des produits;
~ Le profil du client : volume d'achat, habitudes de
consommation, préférences,
Dans certain cas, notamment pour les vendeurs qui se
déplacent chez les clients, on utilise de plus en plus des connections
mobiles au système d'information. Cela peut être un ordinateur
plus un accès par ligne téléphonique mobile, ou plus
simplement un assistant électronique (ou PDA en anglais) dans lequel
sont chargées régulièrement toutes les informations dont
le vendeur a besoin (base clientèle, les produits avec les
disponibilités, les prix, les marges de manoeuvre etc..).
En plus de la gestion des relations client, les SI `Ventes et
Marketing' gèrent de même les commandes et éditent les
factures, bien sûr en gardant trace de l'ensemble des commandes d'un
client.
Autre aspect du SI ventes est la relation avec les
fournisseurs. Cette fonction ne relève pas vraiment des ventes mais
plutôt des achats, mais on les a confondus ici parce que dans n'importe
quelle entreprise, on aura besoin de garder trace des fournisseurs.
II-1-4- PRODUCTION ET FABRICATION
Après l'automatisation des usines et l'utilisation des
machines et appareils de haute technologie dans l'industrie, l'ordinateur lui
aussi a y trouvé sa place et a joué pleinement son rôle
pour avoir des produits (tels que les voitures ou les microprocesseurs) qui
sont en grande partie fabriqués par des machines pilotées par des
ordinateurs.
Ainsi, la tendance actuelle est la fabrication de produits sur
mesure et à la demande du client. Pour atteindre cet objectif, il faut
une interconnexion optimale des différents systèmes d'information
de l'entreprise pour que la commande du client puisse arriver le plus vite
possible à l'usine qui va fabriquer (en grande partie automatiquement)
le produit demandé et l'expédier ensuite chez le client.
L'ordinateur dans l'atelier et dans l'usine a pour objet
~ Baisser les prix de revient et augmenter la productivité
en automatis ant et en «robotisant» les tâches de
production.
~ Fabriquer le bon produit au bon moment.
~ Fabriquer de produits en masse et à la demande (selon
l'idée de «mass customisation).
Le SI de production gère aussi la base d'information
des produits qui sont commercialisés par l'entreprise. On parle de
production, même s'il n'y a pas de fabrication à proprement parler
de produit. Ceux-ci sont achetés à des fournisseurs
extérieurs et revendus à des clients.
II-1-5- LOGISTIQUE ET RELATION
CLIENT-FOURNISSEUR
La relation avec le client est devenu un enjeu majeur pour la
majorité des entreprises. Ce qu'on appelle le CRM connaît un
très fort développement, et les entreprises dépensent des
sommes énormes pour obtenir ce nouveau or gris : ``l'information sur le
client''.
Bien sûr, l'information a toujours été
là, mais elle n'était pas exploitable car
éparpillée dans des systèmes
hétérogènes et des formats incompatibles. Les propositions
commerciales des entreprises ne pouvaient pas s'adapter au profil
de chaque client. On essayait plus tôt de construire une
offre commerciale qui puisse satisfaire le maximum de clients.
Ce n'est plus le cas aujourd'hui. Si vous passez souvent des
coups de téléphone à l'étranger (ou à un
pays en particulier), votre opérateur va vous proposer rapidement une
offre adaptée pour vous fidéliser et augmenter la durée
et/ou la fréquence vos consommations.
Si vous achetez des livres ou des CDs chez
Amazon.com, au bout de quelques achats
le système vous fera des propositions d'ouvrage ou d'oeuvre qui auront
une grande chance de vous intéresser.
L'EDI (Echange de Données Informatisée ou
Electronic Data Exchange) est une technologie qui existe depuis une dizaine
d'années. Elle est apparue dans le secteur de l'industrie textile, ou un
format standard d'échange de données est apparu.
Grâce à ce format, les clients et les
fournisseurs ont pu connecté leurs systèmes d'information
respectifs. Les échanges de données sont devenus beaucoup plus
fluides, ont permis d'économiser de l'argent et surtout beaucoup de
temps.
Un autre exemple (moins significatif) est celui du domaine
bancaire, où depuis plusieurs années le réseau SWIFT
permet aux banques d'échanger leurs données et de traiter plus
rapidement les virements nationaux et internationaux. Depuis quelques
années, on essayera d'appliquer la même logique à d'autres
secteurs de l'industrie. L'industrie automobile et la grande distribution sont
parmi les plus avancées.
II-1-6- MANAGEMENT ET DIRECTION
C'est le système d'information du «patron»,
c'est la base de la prise de décision qui offre d'énormes
états de synthèse,de statistiques qui facilitent et assistent la
prise de décision.
Dans ce cadre on remarque un développement rapide des :
Tableaux de bord basés sur des indicateurs
clés.
Diverses terminologies: EIS (Executive Information System),
SIAD (Système Interactif d'Aide à la Décision), SI
stratégique.
Exemple:
· Business Objects -
II-1-7- GESTION DES RESSOURCES HUMAI NES
``Le Capital humain régie tous les autres
capitaux de l'entreprise''
La GRH est l'un des principaux piliers d'une gestion moderne
des compétences et d'amélioration et la performance au sein de
toute organisation quelque soit une société privée ou une
administration publique.
Cette gestion consiste à suivre le parcours administratif
de l'agent depuis le recrutement jusqu'à la fin des ses fonctions au
sein de l'organisation en question.
Et comme il y a des organisations dont l'effectif des
employés est assez grand, cette tache sera très difficile et
demandera plus de temps et d'agents, c'est la raison pour laquelle on a
essayé de l'informatiser.
L'informatisation de cette gestion, et l'utilisation des
nouvelles technologies permettra donc une gestion efficace, rapide, avec un
gain de temps et des coûts dans la mesure où elle permettra de
maîtriser une masse très importante de données et de
pouvoir l'exploiter de manière efficace et efficiente, chose qui va
faciliter la prise de décision par la direction.
A ce propos, et dans le cadre d'une formation alterné
en informatique nous avons réalisé (comme projet de fin
d'études) une application de gestion de personnel qui informatise cette
fonction dans sa totalité. L'étude et l'analyse de ce projet
feront l'objet d'un dernier chapitre de cette partie et qui sera une occasion
pour aborder le sujet de conception, d'analyse et de programmation d'un SI avec
un cas réel en suivant sans cycle de vie dés la
problématique jusqu'à sa mise en place.
VISION FONCTIONNELLE DU SI
Ce schéma fait la synthèse de la vision
fonctionnelle du Système d'Information. On y voit que le SI a deux
facettes :
~ La première facette est
tournée vers le système opérant et dont la finalité
et d'assister le fonctionnement opérationnel et la gestion quotidienne
de l'organisation. Ce sont les différents SI fonctionnels qu'on a vu, et
qui sont accessibles depuis des postes de travail de type bureautique. Les
applications informatiques qui supportent ces SI sont de type transactionnel,
et utilisent intensivement des bases de données de production. Elles
traitent de grandes masses de données qui sont faiblement
agrégées (c.à.d ne concerne qu'un élément
atomique de l'organisation tel que la commande d'un client et les congés
d'un salarié) et qui sont accessibles en quasi temps réel. Ces
applications informatiques sont devenues de plus en plus ouvertes vers
l'extérieur pour le commerce électronique (vente et achat en
ligne) et le travail collaboratif (intranet, extranet).
~ La seconde facette est tournée vers
le système de pilotage et dont la finalité est d'assister la
direction de l'entreprise et la prise de décision des dirigeants. Ce
sont des applications informatiques récentes qui font appel à des
technologies nouvelles (entrepôts de données ou datawarehouse et
SIAD). Elles manipulent des données où le degrés de
précision est relatif (tel que la variation du panier moyen dans un
hypermarché par mois sur les 24 derniers mois), et qui sont fortement
agrégées (elles concernent de grand ensemble
d'éléments de l'organisation, il faut par exemple calculer la
moyenne pour plusieurs centaines
de milliers de données). Ces systèmes
sophistiqués et coûteux permettent aux dirigeants d'avoir une
vision synthétique de condensée de l'activité de
l'entreprise. Le but est faciliter les projections et les simulations, en
intégrant notamment des données externe au SI de l'entreprise
(tel que les données des concurrents, ou la corrélation avec
l'indice dévolution des prix, ou la récupération du taux
de certaines taxes). La finalité ultime de ces systèmes est
d'aider le dirigeant dans la prise de décision.
II-2- LE `COMMENT' DE LA GESTION DE L'INFORMATION II-2-1-
LA GESTION ELECTRONIQUE DES DOCUMENTS (GED)
Lorsqu'un document est sous forme numérique, il devient
facile et économique de les stocker sur un poste de travail ou un
serveur, de le retrouver, de le copier et de le transmettre à travers un
réseau à un autre poste de travail, le tout en quelques dizaines
de secondes. Plusieurs personnes peuvent les consulter en même temps. Les
outils de recherche deviennent si puissants qu'ils peuvent satisfaire dans des
délais très courts, n'importe quel type de recherche. L'espace
occupé par les documents est réduit dans des proportions
considérables.
Ainsi, les technologies `matériels' et `logiciels' pour
gérer électroniquement des documents sont maintenant
maîtrisées. Avec la baisse rapide des coûts, ces
technologies, autrefois réservées aux situations
les plus critiques, vont se diffuser largement.
Les applications de gestion électronique de documents
visent à prendre en compte le cycle de vie complet des documents, de
leur création jusqu'à leur archivage. La vie d'un document soit
papier ou électronique, suit en effet un cycle stable. Ce cycle fait
appel à des opérations de toutes sortes:
? Création
? Classement
? Copie
? Consultation
? Transmission
? Commentaires
? Annotations
? Révisions
Ces opérations ont une traduction différente pour
des documents papiers et des documents électroniques.
Créer un document est
l'opération maîtresse dans le cycle de vie d'un document. Elle
correspond à une phase de création du contenu, une phase de mise
en page, puis une phase de matérialisation. Pour les documents
électroniques, ce sont le éditeurs de texte qui prennent en
charge la création, la mise en page et l'affichage ou l'impression sous
forme finale avec une efficacité incomparablement supérieurs
à celle obtenue par les moyens classiques. Le développement de
l'utilisation des éditeurs de texte est lié à celui de la
bureautique, déjà largement accompli. Avec l'échange
électronique des documents, une part croissante des documents d'une
entreprise et ainsi sous forme numérique, ce qui ne peut que favoriser
l'utilisation des applications de GED pour en assurer la gestion et mise en
commun.
Classer un document correspond à deux
opérations différentes :
* Trouver au document une place pour le stocker,
* Enregistrer les informations nécessaires pour le
retrouver.
Dans la plupart des systèmes manuels de classement, ces
deux opérations sont confondues.Des étagères sont en effet
réservées à chaque thème. Il n'en est pas de
même dans les systèmes électroniques où chaque
document stocké reçoit un numéro de
référence.
Le système de classement ne gère plus que
l'association entre le plan de classement sous forme d'armoires, classeurs et
dossiers et les références des
documents classées à chaque niveau du plan. Un
même document peut ainsi être classé simultanément
(référencé) en plusieurs endroits du plan de classement
sans qu'il soit nécessaire de le copier pour autant. Le stockage des
documents électroniques et beaucoup moins coûteux que celui des
documents papier, et l'accès à un document par sa
référence y est quasi immédiat.
Indexer un document correspond à
enregistrer une fiche qui décrit les caractéristiques
significatives du document en vue d'une recherche ultérieure, à
la manière des fiches utilisées dans les bibliothèques.
L'indexation d'un document implique une connaissance de son contenu plus
détaillée que celle qu'exige l'opération de classement.
Dans certains cas, l'indexation de documents électroniques peut
êtres totalement automatisée, comme c'est parfois le cas dans des
applications de numérisation de documents avec reconnaissance de
caractères.
Copier un document est l'opération de
base de la communication papier dans le bureau. Dans le cas des documents
électroniques, c'est toujours une copie qui est délivrée
par les systèmes de classement. Le coût de copie
électronique est négligeable et la durée de
l'opération quasi instantanée. Dans bien des cas, la diffusion
classique par envoi à chacun d'une copie est remplacée par
l'information de l'existence d'un nouveau document dans le système de
classement.
Rechercher un document se fait, soit en
utilisant le plan de classement, soit en utilisant les fiches d'indexation.
Dans une bibliothèque, cela correspond à se promener à
travers les rayonnages, ou à feuilleter les fiches dans les bacs. C'est
incontestablement dans ces opérations que l'apport de l'informatique est
déterminant, puisque n'importe lequel des champs de la fiche peut
être utilisé comme critère de recherche ( sujet, auteur,
mots-clefs, date, nombre de pages). Ceci supprime l'équivalent des bacs
de fiches par thèmes, par auteurs, par titres, tels qu'on les trouve
encore dans bien des bibliothèques.
Envoyer/Recevoir un document (en fait une
copie d'un document), qu'il soit papier ou numérique, est le rôle
d'un service courrier. La messagerie électronique joue ce rôle
pour les documents numérique. Elle transporte une copie
électronique du document. Le document reçu est ainsi
révisable par l'éditeur approprié. Il peut être
directement classé et indexé. La messagerie électronique
est beaucoup plus rapide, fiable et économique que le courrier postal,
qu'il soit public ou privé.
Commenter un document, c'est n après en
avoir pris connaissance, rédiger des commentaires qui donnent à
l'auteur des indicateurs sur des améliorations
possibles. Les documentaires reçus sous forme
électronique peuvent être directement utilisés pour la
révision du document.
Annoter un document, c'est ajouter des
commentaires sur le documents luimême sans changer sa forme originale.
Des annotations papier modifient en fait le support papier document. Il n'en
est pas de même pour un document électronique puisque les
annotations sont enregistrées à part et sont
présentées par superposition sur l'image du document
affiché. Un document électronique annoté peut toujours
être présenté sans ses annotations.
Réviser un document, c'est en
créer une nouvelle version intégrant les modifications
nécessaires pour le rendre plus actuel ou conforme à son
objectif. Sur papier, cela veut dire recréer complètement le
document. Sous forme électronique révisable, c'est uniquement lui
appliquer les changements indispensables au moyen de l'éditeur de texte
qui a permis sa création, et gérer l'historique de ces
modifications.
Archiver c'est transporter le document de son
lieu de stockage vers un lieu d'archivage, moins cher, mais aussi moins
rapidement accessible. Le document peut disparaître de son système
de stockage d'origine et y libère la place qu'il occupait. Ce qui avec
les systèmes papier était une opération lente et
compliquée, devient une opération quasiment instantanée
avec les système de GED .il suffit de marque le document à
archiver,et régulièrement le système collecte les document
marqués pour les transférer et les stocker dans l espace
d'archivage . En cas de besoin, c'est en quelques minutes au plus que le
document archivé peut être rechargé dans l'espace actif.
Notons l'importance de la fonction d'archivage en terme de volume
conservé.
II-2-1-1- Documents papier, documents
électroniques
Les principaux avantages des documents électroniques par
rapport aux documents papier sont les suivants :
? Révisables directement et facilement
? Faciles à stocker, classer, indexer et rechercher.
? Accessibles à plusieurs, à distance
? Faciles et peu coûteux à copier, à envoyer
et à faire circuler
A ces avantages s'ajoute la possibilité de créer
des documents multimédia comportant, outre des textes et des images, des
sons ( voix,musique, enregistrement), de l'image animée (de la
vidéo), des tableaux de chiffres avec leurs formules de calcul, et du
graphique structuré à deux ou trois dimensions. Il
est bien sûr touj ours possible de traiter ces formes de
contenu au moyen de l' éditeur approprié.
En outre, les documents électroniques peuvent
être composés d'éléments partagée entre
plusieurs documents. Un document peut aussi pointer vers d'autres documents ou
parties de documents. Un mot souligné peut correspondre, lorsqu'on le
sélectionne, à l'apparition sur l'écran de sa
définition détaillée et l'ensemble de ses synonymes, mais
aussi à celle d'une photo. Un document de ce type, en fait un ensemble
de documents liés par des relations, est nommé ` hyper document'
dans le langage des informaticiens. C'est la forme de
présentation des documents disponibles sur Internet.
Cependant, pour pouvoir bénéficier de ces fonctionnalités
, il faut que les entreprises disposent de document sous forme
électronique . Or , elles recevront encore longtemps de l'
extérieur des documents papier .C' est particulièrement vrai pour
les relations entre les personnes et les entreprises .C'est là qu'
interviennent les technologies de numérisation .
II-2-1-2- Numérisation des documents
papier
La transformation d'un document papier en document
électronique se fait au moyen d'un numériseur .il s'agit d'une
sorte de photocopieur qui lit du papier et en produit une image
numérique sous forme de point .les appareils actuels sont capables de
prendre en compte des document couleur avec une définition
photographique, et des vitesses de quelque pages par minute à plusieurs
centaines de pages par minute.
Une fois numérisé un document est
éditable comme une image. Pour représenter sous forme
numérique son contenu (les textes. les images. les cadres).il faut
réaliser une opération de reconnaissance. Les logiciels de
reconnaissance de texte sont capables d'identifier les zones ne comportant que
du texte et de reconnaître la structure de chaque page et d'en
déduire un découpage en zones et une mise en page. Ils isolent
les parties images proprement dites et les laissent intactes. Le
résultat en un document révisable.
Lorsqu'il s'agit de formulaires, certains logiciels de
reconnaissance plus lourds sont capables de traiter l'écriture
manuscrite. Connaissant le type de formulaire, le logiciel reconnaîtra
ainsi les valeurs des différents champs du formulaire. Ces
données pourront être directement exploitées, par exemple
pour stocker et indexer ce formulaire. L'utilisation de codes à barres
permet d'indiquer simplement au système le type de formulaire ( facture,
note de frais, commande, déclaration d'accident...).
Les numériseurs haut de gamme avec alimentation
automatique travaillent par lots de plusieurs centaines de pages. Lors de la
saisie de masse en continu d'un lot, les pages du lot sont identifiées
par leur place dans le lot(n° de la page). Or le lot peut être
constitué d'une succession de documents, chaque document est
lui-même constitué d'un nombre variable de pages.
Pour permettre au système de faire la distinction entre les pages de
chaque dossier, des séparateurs sont introduits entre chaque dossier.
Ceci permettre le fonctionnement autonome du lecteur pour la durée du
lot. L'utilisation de logiciels de reconnaissance de caractères et de
forme permet d'aller beaucoup plus loin dans la séparation des
éléments du lot, par exemple en distinguant les pages de
couverture des documents.
Chaque fois que l'on numérise un document, il est
nécessaire de faire une vérification visuelle à
l'écran de la lisibilité de l'image numérique. Les
appareils sont en effet sensibles à la couleur et à la
qualité du papier et de l'impression, comme le sont les photocopieurs.
On en profite généralement pour indexer le document. L'indexation
peut être manuelle ou automatique ( à partir des informations
reconnues sur le document). Même dans le cas de la numérisation
par lots avec reconnaissance de contenu et indexation automatique, il faut
réaliser un contrôle visuel de la qualité obtenue. Compte
tenu de ces divers paramètres, une personne peut atteindre des
performances très variables : de 10 à 20 pages par minute dans le
cas du seul contrôle visuel (saisie par lots avec indexation
automatique). Pour aller plus vite, il faut introduire des techniques de
contrôle visuel par échantillonnage, dans lesquelles seul 1
document sur 10 ou plus est contrôlé.
Le cas du Fax est plus direct. Un Fax est un document qui a
déjà été numérisé. C'est l'image
numérise qui est transmise et reconstituée dans la mémoire
du Fax. Cette image peut donc être directement prise en compte par les
ordinateurs, stockée, et traitée telle quelle, sans
opération manuelle.
II-2-1-3- Classement et recherche
La référence de stockage est le seul moyen
d'accès au document. Il est toujours possible de prendre note de cette
référence et de l'utiliser directement ( bien que ce soit fort
incommode). C'est ce qui est fait dans de nombreuses applications où
c'est l'application elle-même qui enregistre la référence
de stockage du document dans sa base de données, par exemple
associée au client concerné par le document. Dans ce cas, on
pourra accéder aux documents uniquement à travers l'application
(pour chaque client, montrer la liste des documents associés).
Trois autres moyens de classer et de rechercher les documents
sont utilisés : le plan de classement, les fiches, le texte
intégral.
1- Plan de classement: IL présente un
classement hiérarchique de type armoire, dossier, tiroir, classeur. Il
faut gérer une base de données qui représentera cette
hiérarchie et associera à chaque niveau la liste des documents
rattachés par leurs références de stockage (ce que font
généralement les bons systèmes de GED). La recherche dans
ce cas se fera par accès au bon dossier puis rechercher dans le contenu
du dossier le bon document, exactement comme dans un système de
classement classique, mais en plus rapide. Ce mode de classement a l'avantage
d'être connu par tous et de ne nécessiter aucune formation. Il est
et restera largement utilisé bien qu'il soit inefficace pour la
recherche dans les grandes bases de documents.
2- Une fiche: qui décrit chaque
document au moyen d'une série de champs tels que date, client,
mots-clefs, produit. Chaque fiche est associé à un document et
connaît par sa référence de stockage. Il devient possible
`interroger le système au moyen d'une requête portant sur les
éléments de la fiche, par exemple :'tous les documents
postérieurs à 12/06/96 et concernant le produit clavier `. Ce
mode de recherche est beaucoup plus efficace que le précédent. Il
offre des modes d'accès multiples ( par client, par date, par produit).
Il est plus rapide en terme de temps de recherche. Il est cependant plus lourd
en indexation et un peu plus compliqué à utilisé.
3- Le texte intégral est un mode
d'indexation qui trouve de plus en plus de succès au fur et à
mesure que la puissance des systèmes augmente. Dans ce mode, c'est
l'intégralité de la partie texte du document qui est prise en
compte dans l'indexation ou la recherche. L'indexation est alors automatique.
Tous les mots du texte sont pris pour mot-clef. Sur une base de documents ainsi
indexés, il st possible de poser n'importe quelle question. Certains
logiciels ne réalisent jamais d'indexation mais analysent
systématiquement tous les textes de tous les documents à chaque
interrogation. Ceci économise les traitements d'innervation et l'espace
nécessaire pour les index (plusieurs fois l'espace du texte
indexé). Mais le coût de traitement d'une requête est
beaucoup plus élevé et le temps de réponse est beaucoup
plus long.
Ces trois moyens permettant de classer et de retrouver des
documents peuvent tous être utilisés en m^me temps pour des
données de natures différentes.
~ Un plan de classement pour les documents
connus par tous. Très facile à maintenir et d'accès
aisé, ce mode de classement est efficace si
l'on sait ce que l'on met d'habitude dans chaque armoire, tiroir,
et dossier.
~ Un classement par fiche pour les documents
nombreux et de même type. Par exemple un dossier par accident ou par
client, avec dans la fiche les éléments synthétique
décrivant l'accident et le client. Au prix de la création d'une
fiche pour chaque accident, il est possible de rechercher une sélection
des accidents selon, les critères variés.
~ Enfin une indexation automatique pour
l'ensemble des textes de jurisprudence propres à l'entreprise ( par
exemple l'ensemble des procédures du personnel). Ceci permettra une
recherche sut des critères imprévus et complexe.
II-2-1-4- GESTION DES VERSIONS
Un part importante de la GED traite la gestion des
différentes versions d'un même document, résultats es
modifications successives qui lui sont apportées. Ce problème est
particulièrement critique dans l'industrie pour la gestion des documents
de fabrication et de la maintenance des objets complexes. Lors de mise en
fabrication d'un produit, les concepteurs doivent fournir un dossier de
fabrication constitué d'un ensemble de documents décrivant chaque
élément à fabriquer dans la version correspond à la
version du produit. De même, lors de la livraison d'un produit au client,
les documentations d'utilisation et de maintenance doivent correspondre
à cette version.
Le premier besoin, c'est de gérer la
numérotation des différentes versions et les correspondances des
versions entre elles. Ainsi, il est important de savoir que la documentation
d'une machine version 1.1.2, correspond à celle de son moteur version
3.1.3.
Ce sont en effet précisément ces documents qu'il
faut utiliser ensemble et aucun autre. En général les
systèmes de gestion de version offrent une opération ` nouvelle
version ` qui crée une copie du document sous forme révisable. Ce
nouveau document est alors l'objet d'un cycle de modifications, envoi pour
commentaires, révision, approbation. Quand l'auteur le décide, le
document devient la nouvelle version du document source. Quand un document fait
référence à un autre document, il faut gérer les
évolutions d'indices des versions de chacun des documents et du lien
entre eux.
II-2-1-5- LES BENEFICES DE LA GED
Les apports principaux de la GED sont les suivants :
~ Réduction des coûts de l'espace de stockage et du
classement ~ Réduction des coûts et temps de recherche et de
diffusion ~ Prise en compte de la gestion des versions
~ Accès simultanés
~ Amélioration de la sécurité
Pour chacun de ces apports, on va présenter comment
constater et évaluer les bénéfices possibles.
II-2-1-5-1- Réduction des coûts de
l'espace de stockage
Une armoire occupe 1m² pour une
capacité de 5 000 à 20 000 pages. Un disque magnétique
peut contenir le même nombre de pages numérisées. Il permet
donc de gagner 1m² de surface, à condition de
numériser, classer, et indexer les 5 000 à 20 000 pages. En
prenant un coût complet (charges de location, d'entretien, de
gardiennage, d'assurance...). En effet la numérisation des documents
papier ne peut se justifier par les seuls gains de coût de stockage,
c'est par les gains en coût d'utilisation que se justifiera le passage au
numérique, sauf dans le cas- rare- où plus de 80% des information
sont déjà sous forme électronique (messages
électronique, Fax, documents produits par traitement de texte...)
II-2-1-5-2- Réduction des coûts et des
temps de recherche
Une opération de recherche se décompose en
plusieurs étapes : recherche, extraction, éventuellement
transmission aller et retour (ou copie et transmission aller), puis classement
à nouveau. Le tableau suivant donne les temps élémentaires
pour ces opérations ainsi que les temps d'options combinées.
~ Un consultation = Recherche+ Extraction + Reclassement.
~ Une transmission de copie de dossier =Recherche + Extraction
+Copie+Transmission + Reclassement.
~ Un transmission puis restitution de dossier = Recherche +
Extraction + Transmission + Transmission +Reclassement.
Un intérêt majeur de la GED réside dans la
rapidité de la recherche, comparée à la recherche manuelle
dans un système de classement papier aussi bon soit-il. Dans le tableau
6 nous avous estimé à 15 secondes le temps de recherche pur, or,
quels que soient les besoins, il est toujours possible d'organiser le
classement et l'indexation pour retrouver un document en quelques secondes (au
prix parfois d'une indexation très détaillée, voire
intégrale des documents).D'autre
part, des recherches irréalisables autrement vu leur
complexité peuvent prendre plusieurs minutes.
~ Dans le cas d'un système de classement
hiérarchique simple (armoire, tiroir, dossier, document), un document
peut être localisé en moins de 10 secondes .Si ces document
portant une référence, et qu'ils sont de plus indexés sur
cette référence, les temps d'accès par leur
référence peuvent descendre en dessous de la seconde.
~ Avec une indexations plus conséquente (émetteur,
taille, date, auteur, numéro de client)il est possible, en quelques
secondes, de répondre à des questions pratiquement impossibles
à traiter sur un classement manuel .Par exemple, donnez -moi classement
manuel .Par exemple, donnez -moi `' les document de plus de 30 page ,
postérieurs à mars 1996, dont l'auteur est Monsieur Dupont .
~ Avec une recherche en texte intégral, pourvu que les
documents soient sous forme électronique, il devient possible de traiter
des questions complètement libres, sans pour cela avoir dû au
préalable indexer les documents. Le temps de recherche est alors de
quelques minutes à quelques heures selon la taille de la base, et sa
complexité.
~ En réalisant une indexation intégrale des
documents, les mêmes possibilités sont offertes avec des tempes de
réponse de quelques secondes à quelques minutes.
A ces caractéristiques correspondent de nouvelles
applications devenues possibles ou rentables. Par exemple il devient possible
de renseigner au téléphone un client sur l'état de son
dossier en moins de deux minutes, alors u'avec des dossiers papier circulant
dans l'organisation, il faudrait plusieurs dizaines de minutes (si c'est
possible), de qui est trop long pour une réponse
téléphoniques.
II-2-1-5-3- Réduction des coûts et des tempes
de diffusion
La diffusion du document papier nécessite la
réalisation d'une copie par destinataire, suivie d'un envoi (mise sous
enveloppe, rédaction de l'adresse). Dans le cas de diffusions multiples,
répétitives, la diffusion électronique soit par message,
soit par mise à disposition sur un serveur sera plus économique.
Dans ce cas, il s'agit de documents produits par l'entreprise, et l'on peut
faire l'hypothèse qu'ils ont été produits
électroniquement. Le tableau suivant donne le temps de main-d'oeuvre en
secondes dans le cas d'une opération manuelle ou
électronique. Le coût de revient de la photocopie
manuelle (papier et location photocopieur) est ajouté au coût de
main-d'oeuvre pour obtenir le coût total dans le cas manuel. Il fait
apparaître des gains de plus de 70%.
La diffusion d'un document électronique est beaucoup
plus rapide, et beaucoup moins coûteuse que sa diffusion par papier .Un
message électronique est acheminé en quelques heures au plus. Le
temps nécessaire pour mettre à disposition un document sur un
serveur est de quelques minutes.
II-2-1-5-4- Accès
simultané
Plusieurs utilisateurs peuvent accéder
simultanément au même dossier voire au même document. Ceci
permet d'introduire des parallélismes dans les traitements des dossiers
alors qu'il faut traiter en série les dossiers papiers. En plus de la
souplesse qu'apportent ces parallélismes dans la planification des
travaux, ils permettent des gains de temps sur le délai total de
réponse à une sollicitation. Ceci peut en soi justifier
l'utilisation d'une gestion électronique de documents.
II-2-1-5-5- Améliorations de la
sûreté et de la sécurité
Une fois les documents sous forme électronique, il devient
économique d'en faire autant de copie que nécessaire pour les
besoins d'intégrité des données, et de stocker ces copies
dans un endroit différent et plus sécurisé. Il est de
même beaucoup plus facile de gérer les droits d'accès aux
informations jusqu'au niveau du fichier et de l'interlocuteur.
II-2-1-6- La GED, fondement des techniques de
groupe
La GED apporte une franche réduction des coûts de
traitement des documents dans toutes des phases : classement, recherche et
diffusion. Elle offre surtout des réductions sensibles des délais
d'obtention et de mise à disposition des documents, avec des
possibilités de recherche impossibles à envisager sans elle.
En permettant la mise en commune efficace des documents, elle est
le ferment de l'organisation collective en groupes dans l'entreprise. Les
groupes doivent en effet se mettre d'accord dur le critère de classement
des documents dans la base, et pour cela mettre en commun leurs besoins de
recherche.
C'est sur la base des systèmes de GED que se sont
développées les techniques de workflow et de groupeware. Ces
techniques s'appuient sur l'existence d'une
base d'information et de documents partagée par le groupe
pour offrir des services complémentaires en prenant en compte plus en
profondeur les caractéristiques du groupe et son organisation.
II-2-1-7- Exemple de GED : «BPS
GED»
Ce logiciel de Gestion Electronique de documents
dédiée aux particuliers et aux petites structures
professionnelles offre :
~ Gestion de dossiers, de tiers, de contacts. ~
Numérisation et indexation des documents. ~ Système puissant de
recherche multicritères.
~ Edition des documents. Envoi de documents par messagerie
électronique intégrée et par messagerie fax
intégrée. ~ Gestion des historiques.
~ Archivage automatique de la base de données. ~
Contrôle d'accès par login et mot de passe.
~ Possibilité de contrôle d'accès par serveur
distant. ~ Fichier d'aide complet.
~ Capacité de gestion de 4.000 à 5.000
documents.
II-3- Les Progiciels de Gestion Intégrés
(PGI)
Les Progiciels de Gestion Intégrés constituent des
réponses possibles aux besoins d'information.
II-3-1- Historique et Définition des progiciels
de gestion intégrés
A la fin des années 70, les fonctions de
comptabilité et d'entrée des commandes sont
intégrées aux systèmes de Gestion de Production
Assistée par Ordinateur (GPAO) pour donner naissance aux Manufacturing
Resource Planning (MRP). MRP, planification des ressources de fabrication,
couvre au delà de la production proprement dite, la tenue du plan
directeur de production, la gestion des hommes et des outils, la gestion des
stocks, des approvisionnements, de la logistique, etc. Au cours des
années 80, les besoins des entreprises devenant de plus en plus
complexes, on cherche à faire le lien entre la comptabilité et
les échanges électroniques. Apparaît alors une nouvelle
génération de systèmes, les DRP (Distribution Resource
Planning), qui permettent de coordonner la gestion des entrepôts, des
centres de distribution et de la chaîne d'approvisionnement.
Les PGI, sont de fait, une généralisation de ces
systèmes, ils sont désormais capables de gérer l'ensemble
du processus de production, de la prise de commande au service après
vente en passant par les dossiers d'employés, les logiciels de
simulation et la maintenance préventive. Aujourd'hui on semble
définir un PGI comme un système d'information
intégré qui soutient
Nous reprendrons les définitions complémentaires
données par deux organismes réputés compétents en
la matière : le CXP, organisme français (Conseil sur les
systèmes d'information à base de progiciels,
www.cxp.fr), et l'APICS, association
américaine American Production Inventory Control Society,
www.apics.org) de
notoriété internationale.
Pour le CXP, un progiciel de gestion d'entreprise est dit
intégré s'il vérifie l'ensemble des conditions suivantes :
s'il émane d'un fournisseur unique, garantit l'unicité de
l'information, assure une mise à jour en temps réel des
données et fournit les éléments d'une
traçabilité totale des opérations.
L'APICS considère qu'un ERP est un système
d'information orienté comptabilité permettant de gérer
toutes les ressources nécessaires pour satisfaire le besoin du client.
Il correspond à une extension des systèmes MRP2 comportant les
technologies suivantes : base de données relationnelle, architecture
client-serveur, interface homme-machine unifiée et commune,
système ouvert...
Ces définitions ne donnent pas de précision sur
les aspects fonctionnels mais la concentration du marché sur quelques
éditeurs permet d'identifier clairement cinq domaines de
compétence
~ Gestion de production
~ Gestion de la production
~ Gestion des stocks, des approvisionnements et des achats ~
Gestion commerciale
~ Gestion des ressources humaines
~ Gestion comptable et financière
II-3-2- Fonctionnalités et modularité
Les cinq domaines qui viennent d'être décrits,
assez généraux, se décomposent en sous-groupes qui
correspondent à peu près au découpage modulaire des
logiciels proposés:
~ La gestion financière a pour
objectif de maîtriser la situation financière de l'entreprise.
Elle gère les livres comptables, les comptes des clients et des
fournisseurs, les immobilisations. Elle permet également de consolider
les états financiers des diverses filiales.
~ Le contrôle de gestion permet
d'analyser à l'aide de tableaux de bords la rentabilité de
l'entreprise sous divers angles (par produits, par processus, par types
d'activité...).
~ La gestion de projet planifie et
contrôle les étapes d'un projet et la disponibilité des
ressources nécessaires à sa réalisation.
~ L'administration des ventes gère les
différentes activités commerciales envers les clients, dont les
supports de vente, la facturation, la gestion des expéditions.
~ La gestion des ressources humaines met
à disposition les outils permettant de gérer le personnel.
Au-delà de la gestion des salaires et des activités corollaires,
elle gère le recrutement, les absences et congés du personnel et,
surtout, de plus en plus, les compétences des personnes.
~ La gestion de la qualité assure
l'enregistrement et la traçabilité des informations relatives
à l'élaboration des produits.
~ La gestion de la production supporte
évidemment la planification et l'exécution de la production sur
les différents horizons comme nous avons pu le voir (PIC, PDP, CBN,
gestion d'atelier), et elle gère les données techniques
associées comme dans les progiciels de GPAO.
~ La gestion des achats gère le
processus d'achat auprès des fournisseurs avec notamment leur
évolution et le contrôle de la facturation.
~ La gestion des approvisionnements et des stocks
planifie les besoins en matières et composants achetés
en optimisant niveaux des stocks et des emplacements.
Ces diverses catégories se retrouvent dans les
différentes offres du marché. Elles constituent le noyau du
système d'information et servira aux différents acteurs de
l'entreprise. L'adaptation à l'entreprise de ces progiciels est
réalisée par un paramétrage important qui nécessite
un effort considérable de structuration de l'entreprise pour «
faire coller » son mode de fonctionnement aux possibilités du
progiciel.
II-3-3- Nature de l'intégration
La nature de l'intégration peut être plus ou
moins profonde, allant de l'interfaçage d'applications existantes,
à la base de données unique, servant à tous les
modules.
Différentes approches de l'intégration
L'interfaçage d'applications existantes est une connexion de type point
à point qui a engendré, par le passé, beaucoup de travail
pour les Sociétés de services informatiques (SSII) puisqu'il faut
N(N- 1)/2 interfaces pour connecter N modules. Il s'agit donc d'une approche
lourde, coûteuse et peu pérenne (en cas d'évolution des
logiciels). En revanche, elle présente l'avantage d'utiliser les
logiciels de chaque fonctionnalité.
Comme nous l'avons vu, les éditeurs d'ERP ont
opté pour le développement de gros logiciels couvrant l'ensemble
des fonctions permettant de gérer l'entreprise (figure 13. 1b). La
plupart du temps, ils sont partis d'un noyau dur relatif à une
application particulière (la production, la
finance...) et ont gonflé leur offre par
développement d'applications supplémentaires ou par
intégration d'applications existantes. On s'attend à ce que
l'unicité de l'information soit assurée par une base de
données unique, commune aux divers modules. Ce n'est pas toujours le cas
mais l'utilisateur ne le voit pas a priori.
Dans ce contexte, le rôle des SSII a
évolué vers le déploiement de l'ERP qui nécessite
une réorganisation en profondeur de l'entreprise, de ses données,
puis un paramétrage du progiciel devant s'adapter aux
spécificités de l'entreprise.
La SSII assurera en outre un certain nombre de
développements adaptés au fonctionnement spécifique de l'
entreprise.
Une troisième solution, séduisante mais encore
peu utilisée en pratique à ce jour, est constituée par les
EAI (Enterprise Application Integration) qui permettent d'interfacer les
diverses applications de gestion informatique de l'entreprise existantes
(figure 13. 1c).Cet interfaçage standard est constitué d'un
moteur d'intégration (Message Broker) qui permet aux applications de
communiquer entre elles grâce à une couche basse de transport de
données (Middleware).
Ces solutions cherchent à se positionner en tant que
solution de substitution aux ERP, mais aussi comme un complément. C'est
sans doute d'ailleurs en tant que complément que l'avenir des EAI est le
plus ouvert.
En effet, quel que soit l'ERP, il existera toujours dans un
coin ou dans un autre un logiciel traitant un point particulier du
métier de l'entreprise qui aura besoin de communiquer. Dans ce cas, se
reposera le problème de la connexion point à point des logiciels.
En ce qui concerne leur structure, les EAI les plus performants sont
organisés pour matérialiser, dans le système
d'information, les processus de l'entreprise.
Ainsi, on a représenté le processus de revue de
contrat existant dans le référentiel ISO 9000 de l'entreprise
matérialisé dans l'EAI. Bien que l'entreprise soit
équipée d'un ERP très sophistiqué, on constate
néanmoins qu'il reste un certain nombre de connexions nécessaires
entre des applications très différentes:
~ On doit récupérer les données
techniques et administratives de la commande directement du fournisseur.
~ Le calcul de devis étant très
spécifique, il a été développé en solution
locale sur un tableur.
~ La vérification de la capacité pour accepter
le délai nécessite un dialogue avec l'ERP.
~ L'acceptation doit être transmise au fournisseur.
~ Tout au long du processus, les différents acteurs
doivent être informés de l'avancement de la procédure et
parfois donner leur accord. Cela nécessite une connexion avec la
messagerie interne de l'entreprise.
Une application EAI performante doit être capable de
décrire les procédures de l'entreprise et de définir les
connexions nécessaires entre les différents systèmes. Elle
doit bien entendu fournir les outils capables de configurer toutes ces
connexions depuis ou vers les différents systèmes
hétérogènes.
L'intégration horizontale du système
d'information pousse à un échange d'information de plus en plus
important entre différentes entreprises. Si l'ERP monolithique s'est
plus ou moins imposé au sein d'une même entreprise, il semble
difficile d'envisager qu'un macro ERP permette en un seul produit de faire
fonctionner l'ensemble de la chaîne logistique. Dans ce contexte, l'EAI
s'impose comme étant une solution prometteuse. Capable de garantir les
échanges entre deux ERP, l'EAI est a fortiori capable d'assurer
l'échange d'information entre plusieurs applications recouvrant chacune
une fonction de l'ERP.
II-3-4- Mise en place et marché des ERP
Comme il vient d'être dit, les ERP sont des solutions
lourdes à mettre en place bien que modulaires. Les entreprises se font
accompagner par des sociétés de consultants qui doivent avoir des
compétences à la fois en organisation et en informatique. Les
années précédant le passage à l'an 2000 et le
passage à l'euro ont donné lieu à de nombreux projets de
cette nature. Les grandes sociétés multi-sites et multinationales
ont initié le mouvement, puis ce fut au tour des PME les plus grosses.
Aujourd'hui, les plus petites d'entre elles sont concernées pour des
raisons techniques, légales ou économiques mais aussi en vue de
se doter d'un support du système d'information réactif pour
accroître leur performance globale.
Les éditeurs de progiciels intégrés ont
aujourd'hui enrichi leur offre avec de nouvelles fonctionnalités comme
le management de la chaîne logistique (Supply Chain Management ou SCM),
le management de la relation client (Customer Relationship Management ou CRM),
le
commerce électronique (e-Business)...
II-4 Les MES (Manufacturing Execution System)
Comme leur nom l'indique, il s'agit de systèmes
destinés aux processus de production, aux aspects techniques et à
l'atelier.
II-4-1- Définition
Il s'agit d'une intégration au niveau de l'atelier. En
effet, au niveau de l'atelier, les nombreuses fonctions qui se sont
développées ont donné lieu à des applications
informatiques :
~ Ordonnancement de la production
~ Suivi de production
~ Suivi des heures et des personnes
~ Gestion de la qualité, suivi statistique de la
qualité (SPC, pour Statistical Process Control, ou MSP, pour
Maîtrise Statistique des Procédés)
~ Gestion de la maintenance
~ Gestion de la documentation et des données techniques
~ Suivi des actions correctives
De la même façon que pour les ERP, la redondance
des informations, en entrée ou en sortie, a conduit à la
nécessité d'unicité de l'information et a donné
naissance à une nouvelle offre logicielle : les MES.
II-4-2 Fonctionnalités
Les divers MES du marché présentent des
différences parmi les fonctions assurées car les éditeurs
se sont souvent spécialisés selon leur cible d'activité.
Toutefois, on peut s'appuyer sur les onze fonctionnalités
identifiées par une association regroupant des sociétés
impliquées
dans le domaine des MES (éditeurs, consultants...), MESA
International :
~ Ordonnancement à capacité finie
(Operations/Detail Scheduling) qui définit le
séquencement des opérations jugé optimal.
~ Gestion des ressources de production
(Resource Allocation and Status) qui définit l'utilisation et
assure le suivi du personnel, des machines, des outils et de la
matière.
~ La gestion des ordres de fabrication
(Dispatching Production Unit) qui gère le flux des ordres et
des lots et s'assure que tout ce qui est nécessaire sera disponible au
moment du lancement.
~ La gestion des documents (Document Control)
relatifs aux produits, aux process, à la conception et aux ordres de
fabrication, et parfois aux conditions de travail et aux certifications.
~ La traçabilité des produits
(Product Tracking and Genealogy) qui suit les produits en temps
réel afin de conserver l'historique complet des composants
utilisés et des conditions de production de chaque produit fini.
~ L'analyse des performances (Performance
Analysis) qui suit les divers indicateurs de performance concernant les
opérations de production (taux d'utilisation, temps de cycle,
TRS...).
~ La gestion du travail (Labor Management)
assurant le suivi des temps machines et opérateurs, des activités
indirectes (outils), du statut des opérateurs.
~ La gestion de la maintenance (Maintenance
Management) permettant d'effectuer le suivi et la planification des
activités de maintenance périodique ou préventive
(alarmes, historique...).
~ La gestion des process (Process Management)
pour maîtriser la production avec correction et amélioration des
activités (par exemple, alarmes si dépassement de
tolérance ou mieux des limites naturelles).
~ La gestion de la qualité (Quality
Management) assure l'enregistrement et la traçabilité des
informations relatives à l'élaboration des produits, le suivi des
action correctives et la capitalisation des connaissances (KM, pour Knowledge
Management).
~ L'acquisition de données (Data
Collection) fournissant des interfaces pour collecter des données en
temps réel sur les équipements de l'entreprise ou par
relevé manuel des opérateurs.
II-4-3 L'offre du marché
Les MES se situent au niveau opérationnel des
entreprises, or leurs modes de fonctionnement ont assez divers. Les besoins
sont alors très variés et les éditeurs de logiciels
proposent aujourd'hui des produits généralistes modulaires
destinés à coller à l'éventail de la demande.
Certains éditeurs se sont spécialisés
dans une fonction particulière du MES comme la maintenance (GMAO, pour
Gestion de la maintenance assistée par ordinateur) ou la gestion de la
qualité (GQAO).
D'autres, au contraire, ont visé un secteur industriel
ou un type de process et proposent une offre transversale plus ou moins
complète. Dans ce cas, les progiciels ont tendance à
déborder de la fonction de gestion de l'atelier vers le niveau de
l'entreprise.
On pourra remarquer que certains éditeurs d'ERP
proposent quelques fonctionnalités «hautes» du MES. Par
ailleurs, les fournisseurs d'automatismes proposent souvent des logiciels de
supervision avec leurs matériels et fournissent
généralement les fonctionnalités « basses »
du
MES.
Nous ajouterons que certains produits de l'offre peuvent
s'interfacer avec des logiciels spécialisés comme la GMAO
(Gestion de la maintenance assistée par ordinateur) ou les APS (Advanced
Planning and Scheduling), destinés à traiter la planification et
l'ordonnancement.
II-5- Les SGDT (Systèmes de gestion des
données techniques)
Les SGDT touchent aux diverses fonctionnalités de la
gestion industrielle et de ses processus transversaux. Ils ont la
caractéristique d'être centrés sur les informations des
produits et constituent un sous-ensemble du système d'information.
II-5-1- Définition
Les SGDT (ou PDM pour Product Data Management) sont issus du
monde la CAO (Conception assistée par ordinateur). À l'origine,
ils étaient utilisés pour la gestion des données
d'ingénierie mais ils ont pris au fur et à mesure une tout autre
dimension. Ils fournissent un référentiel de données
produit/process partagées par les acteurs de l'entreprise, qu'ils soient
créateurs ou utilisateurs d'informations sur les produits. Leur vocation
s'est donc étendue et ils constituent un support au système
d'information centré autour du produit.
La gestion des données techniques est un point
extrêmement important pour une entreprise. Toutes les méthodes que
nous avons développées dans cet ouvrage reposent sur des
données techniques.
Un point fondamental qu'il est bon de répéter
est celui de l'indispensable fiabilité des données. En effet,
comment envisager de planifier et piloter une production avec des
données erronées?
Mais d'un point de vue informatique, la difficulté ne
s'arrête pas là ; en effet, les données techniques doivent
pouvoir être mises en forme selon différents points de vue. Par
exemple, à partir d'un produit fini, je dois être capable de voir
:
~ L'arborescence des composants du produit.
~ Pour chaque composant, la liste des opérations de
fabrication.
~ Pour une opération de fabrication, la liste des
documents de travail nécessaires.
Cette première arborescence est une vision produit,
mais on peut obtenir une vision processus en partant d'une instruction de
travail sur un poste pour lequel je veux connaître:
~ La liste des opérations pour lesquelles elle est
applicable ; ~ La liste de composants concernés par cette instruction ;
~ La liste des produits finis comportant un tel composant.
Enfin, une des difficultés majeures réside
encore dans l'intégration. En effet, les données techniques ne
sont jamais issues d'un seul et même logiciel, et pourtant un SGDT doit
être capable de gérer l'ensemble des formats de fichiers.
II-5-2- Fonctionnalités d'un SGDT
Tout d'abord, une première exigence d'un SGDT est de
constituer une sorte d'armoire électronique sécurisée
puisqu'il assure le stockage, l'accès sécurisé et le
partage de l'information technique pour l'ensemble des acteurs de
l'entreprise.
Un tel logiciel permet ensuite de classer et regrouper
l'information dans le but de faciliter la standardisation, la
réutilisation et la recherche de l'information (familles d'objets,
typologies de liens, bibliothèques de composants).
Le SGDT gère la configuration du produit et son
évolution, mais au travers de vues adaptées aux multiples
intervenants, et peut agréger les données au sein de dossiers
spécifiques (dossier de définition, dossier d'exécution,
dossier de configuration finale) selon la vie du produit.
Les SGDT doivent gérer les modifications des processus
industriels et l'évolution des produits. Ces processus sont
généralement considérés comme des processus de
workflow, c'est-à-dire une démarche consistant à
concevoir, contrôler, automatiser et suivre les circuits du flux des
documents, et plus généralement de l'information dans
l'entreprise.
Enfin, bien que non spécifique des SGDT, la gestion de
projet est une brique nécessaire dans la planification et le suivi des
tâches et des ressources à toutes les étapes de la vie du
produit.
À ce titre, c'est un élément permettant le
pilotage et l'intégration des processus informationnels aux niveaux
décisionnel et opérationnel de l'entreprise.
3ème Partie : « G-Perso » -SYSTEME
D'INFORMATION POUR GRH
I- INTRODUCTION
Ce travail a été réalisé dans le
cadre d'une formation alternée en informatique à l'institut de
technologie appliquée-Roches Noires- à Casablanca, comme un
projet de fin d'étude.
Il porte sur une application de gestion du personnel visant
l'informatisation de ce service et l'ensemble de ces transactions
d'information.
Il s'agit d'une application standard, utlisable par n'importe
quelle entreprise privée ou publique, petite, moyenne ou grande.
On a choisit le service du personnel pour raison de la
quatité très importante d'informations qu'il gére, et donc
les grands problèmes de stockage, de recherche, d'actualisation et de
diffusion d'information su'il rencontre.
II - PRESENTATION DU SERVICE DU PERSONNEL ET DES
AFFAIRES SOCIALES.
Vu la diversité des opérations effectuées
quotidiennement au sein du service du personnel concernant les agents et les
nouveaux recrus, le Bureau de Gestion de carrières s'est attribué
les tâches suivantes :
· Suivi des recrutements.
· Suivi des nominations.
· Suivi des mutations et affectations.
· Gestion des promotions :
· Avancement d'échelon ;
· Reclassement au choix ;
· Reclassement sur titre ;
· Reclassement suite au concours interne.
· Suivi des formations.
· Gestion des absences :
· Congés administratifs ;
· Congés de maladies ;
· Congés exceptionnels ;
· Suivi des absences des Accidents de travail ;
· Suivi des absences et des retards.
· Suivi de Mise en disponibilité.
· Cessation des fonctions (admission à la retraite,
démission, licenciement et révocation, décès).
· Suivi des notations.
· Suivi des sanctions.
· Suivi des décorations.
III - LA PROBLEMATIQUE
Aujourd'hui, avec la poussée technologique et la
compétitivité accrue dans le domaine des nouvelles technologies
de communication et d'information, les organisations sont invitées,
voire obligées à prendre en compte toute évolution
informatique, et ce pour faciliter les échanges de données ainsi
que leur gestion.
Pour les instituts publics, l'apport de l'outil informatique
était très faible. En effet et suite à l'apparition de
nouveaux besoins, un problème majeur s'est déclaré qui
réside dans la difficulté de rassembler les données
puisque la plupart des opérations son traitées manuellement, et
l'outil informatique n'était pas totalement exploité.
La conséquence directe de cet incident se résume
dans la perte de temps et d'énergie du personnel en plus de la dilution
de la responsabilité. La Cause principale de ce dérapage est
l'insuffisance de formation.
Aussi et dans le cadre des activités du service du
personnel, une interrogation nous interpelle : La gestion de l'information par
le biais de l'outil informatique permet-elle, effectivement, d'éviter
les pertes de temps, et par-là améliorer la performance de
l'organisation ?
IV- OBJET DU PROJET
Le but de ce projet est de constituer une application
relationnelle qui permettra de gérer la totalité de l'information
transitant dans le service des ressources humaines, notamment le bureau de
gestion des carrières. Cette Application devra inclure les modules de
saisie, de traitement et de diffusion de l'information.
Afin de réaliser ces tâches, il sera
nécessaire de restructurer l'information et réorganiser les
tables qui constitueront la base de données.
Ce travail sera traité en deux parties, la
première sera consacrée au diagnostic, la conception et l'analyse
d'une solution adéquate pour les problèmes relatés ; la
deuxième partie, quant à elle, se penchera sur le
développement d'une nouvelle application pour la gestion des
carriè.
Section 1 : PHASE D 'ANALYSE ET DE CONCEPTION
I- ANALYSE DES DONNEES
I-1- PRESENTATION DU CAS
L'application « Gestion du Personnel » permet de
gérer les plans de carrière des employés, depuis leurs
souhaits jusqu'aux plans de successions.
L'application permet d'automatiser :
~ La gestion des recrutements.
~ La gestion des nominations.
~ La gestion des mutations et affectations.
~ La gestion des promotions.
~ La gestion des formations.
~ La gestion des congés/absences.
~ La gestion de mise en disponibilité.
~ La gestion de cessation des fonctions.
~ La gestion des notations.
~ La gestion des sanctions.
~ La gestion des décorations.
II - CHOIX DE LA METHODE
Après établissement du cahier de charges de
l'application à réaliser, et suite aux besoins exprimés
par les utilisateurs potentiels, le choix est porté sur MERISE comme
méthode d'analyse de ce problème.
Cette méthode est basée sur la séparation
des données et des traitements à effectuer en plusieurs
modèles -conceptuels et physiques-. La séparation des
données et des traitements assure une longévité au
modèle. En effet, l'agencement des données n'a pas à
être souvent remanié, tandis que les traitements le sont plus
fréquemment.
Cette méthode est datée de 1978-1979, et fait
suite à une consultation française lancée en 1977 par le
ministère de l'Industrie pour choisir des sociétés de
conseil en informatique afin de définir une méthode de conception
de systèmes d'information. Les deux principales sociétés
ayant mis au point cette méthode sont le CTI (Centre
Technique d'Informatique)
chargé de gérer le projet, et le CETE
(Centre d'Etudes Techniques de l'Equipement) implanté à
Aix-en-provence.
Merise est une méthode systèmique qui aborde les
problèmes dans leur globalité et non pas comme un ensemble de
sous-problèmes.
C'est une mèthode de conception et de
développement de systèmes d'information qui permet de traduire
une vue globale de l'organisation en question.
III - DIAGNOSTIC DE L 'EXISTANT
Au sein du bureau de gestion des carrières, il existe
plusieurs supports d'information dont les plus importants se présente
comme suit :
~ Sur support manuel :
-Dossier du personnel : il est
constitué des documents listés ci Dessous :
~ Demande de recrutement.
~ CV.
~ Photocopie certifiée conforme de C I N.
~ Photocopie certifiée du diplôme.
~ Extrait d'acte de naissance.
~ Extrait d'acte de naissance concernant chacun des enfants de
l'employé.
~ Certificat de scolarité concernant chacun des enfants
ayants 16 ans ou plus.
~ Certificat médical et un cliché.
~ Extrait du cassier judiciaire.
~ Attestation de position militaire.
~ Photocopie de l'acte de mariage certifié.
~ Certificats originaux des services et salaires
antérieurs. ~ Questionnaire de contrôle de recrutement
auprès du
Ministère Chargé de la Modernisation des
Secteurs
Publics.
~ Rapport d'évaluation.
~ Décision de recrutement ou contrat d'engagement.
- Fiche individuelle du personnel :
remplit par le responsable du bureau de gestion des
carrières, celle-ci décrit les informations relatives à
l'identification de l'agent. Elle est classée en fonction de
l'échelle et de la date de recrutement.
Cette fiche sera actualisée à chaque changement
dans le plan de carrière de l'agent (promotion, départ provisoire
ou définitif).
- Fiche des congés :
Remplit par le responsable du bureau de gestion des
carrières, celle-ci décrit les différents congés de
l'agent.
~ Sur support informatique:
L'intégralité des informations contenues dans les
fiches manuelles est ressaisie dans des fichiers Excel ou Word.
IV - CRITIQUES DE L 'EXISTANT
Les fiches individuelles du personnel sont rangées par
échelle et par date de recrutement ce qui rend la recherche difficile
dans le cas ou plusieurs dossiers portent la même date.
Des tâches lourdes et répétitives, lors de
l'établissement de :
Une fiche de carrière pour chaque agent.
Une liste du personnel selon les besoins de la direction
générale :
Par date de recrutement ;
Par service,
Par grade ;
Par statut administratif.
Une liste du personnel en congé par période et par
affectation.
De ce qui précède, la méthode classique
basée sur le support papier ainsi que le traitement des données
sur des fichiers Excel ou Word présente des limites pour un volume de
données d'envergure importance ; en effet, l'information est difficile
à trouver, et risque d'être erronée ou incohérente,
ce qui valide - par un cas sur terrain- tous ce qui a été dis
lors de la 2ème partie, concernant la rigidité des
systèmes manuels et le rôle des systèmes d'informations
automatisés en terme de réductions de coûts te temps de
gestion de l'information.
V - LES REGLES DE GESTION
Un secrétariat général fait partie d'une
direction générale et un seul. Un département fait partie
d'un secrétariat général et un seul.
Une division fait partie d'un département et un seul.
Un service fait partie d'une division et une seule.
Un agent est recruté selon le mode de recrutement.
Chaque employé est recruté par un grade et une
fonction.
Un congé payé de 30 jours par année est
accordé au personnel titulaire et contractuel.
Un congé payé de 21 jours par année est
accordé au personnel occasionnel. Un agent peut avoir plusieurs
congés durant l'année si l'on a droit. Un agent peut avoir un
accident de travail ou plusieurs.
Un agent peut avoir plusieurs congés exceptionnels selon
la nature de ce dernier :
Mariage de l'agent : Quatre jours.
Naissance d'un enfant : Trois jours.
Mariage d'un enfant : Deux jours.
Décès d'un conjoint ou d'un enfant : Trois
jours. Décès d'un ascendant, d'un frère ou d'une soeur
: Deux jours.
Circoncision : Un jour.
Un agent peut avoir un congé de maladie ou plusieurs
mais ne peut dépasser six mois dont trois mois à plein traitement
et trois mois à demi traitement avec maintien des allocations
familiales.
Un agent peut avoir une mise en disponibilité ou
plusieurs.
Un congé de maternité de 98 jours pour les agents
titulaires et contractuels et de 75 jours pour les agents occasionnels.
Un agent titulaire ou contractuel est noté chaque
année de 0 à 9.
Les agents titulaires ou contractuels peuvent avoir plusieurs
avancements d'échelon et d'échelle s'ils sont inscrits au tableau
d'avancement (d'échelle ou d'échelon) préparé et
arrêté chaque année.
Un agent titulaire peut avoir plusieurs décorations.
Un agent peut avoir plusieurs sanctions.
Un agent peut avoir plusieurs titres (Diplôme) dans sa
carrière administrative.
Un agent peut être mis à la cessation
définitive des fonctions entraînant la radiation des cadres
résulte :
De la démission ;
Du licenciement ;
De l'admission à la retraite ou de limite d'âge ;
Du décès..
VI - DICTIONNAIRE DE DONNEES :
Il consiste à dresser la liste des données
concernées. Cette liste ou plus précisément dictionnaire
de données regroupe l'ensemble des données
signalétiques.
Ce dictionnaire suivra tout le processus de réalisation
du projet et sera actualiser par les données qui apparaîtront pour
la première fois au cours des différentes étapes. Pour
chaque identifiée est alors crée une fiche descriptive comprenant
les rubriques suivantes :
> Nom du champ.
> Signification.
Nom du champ (Code) Signification
Personnel
Mat
Nom
Prénom Date-Naissance Adr
Sexe
CIN Li-Nassance Nation
Tel
Gsm
E- Mail
Depart
Serv
Fonct
D-Recrut Echelle Sit-Famil Da- Mar Nom-Conj Pren-Conj Prof-Conj
Enf-charg
Matricule
Nom du personnel
Prénom du personnel
Date Naissance du personnel Adresse du personnel Sexe du
personnel
Carte Identité Nationale
Lieu de Naissance du personnel
Nationalité du personnel Téléphone du
personnel GSM du personnel
E-Mail du personnel Département
Service
Fonction
Date du personnel
Echelle du personnel Situation familiale
Date de mariage
Nom du conjoint
Prénom du conjoint
Profession du conjoint Enfant en charge
CNSS
CIMR
Assur
Mut
C-Banq
Echelle
Code-Echl Echelle
|
N° CNSS
N° CIMR
N° Assurance
N° Mutuelle
Compte bancaire
Code d'Echelle Echelle
|
Formation
|
Code-For
Thème
Da-début
Da-Fin
Institut-For Prise-Charge
|
Code de formation
Thème de formation
Date de formation
Date de fin
Institut de formation
Prise en charge de formation
|
Diplôme
Dip
Thème
D-Obtention Institut-Dip
|
Diplôme
Thème de diplôme
Date d'obtention de diplôme Institut d'obtention du
diplôme
|
Notation
Notat
Année-Notat Note
Observ
|
Notation
Année de la notation Note
Observation
|
Sanction
|
N° Sanc
Objet-Sanc Mesur-Sanc Ref-Déc-Sanc Année-Sanc
|
N° Sanction
Objet de sanction
Mesure de sanction
Référence de la décision de sanction
Année de sanction
|
|
Enfant en charge
|
Code-Enf
Nom-Enf
Pren-Enf
Da-Naissa-Enf Annul-Enf
Da-Annul-Enf Cause
|
Code enfant
Nom enfant
Prénom enfant
Date naissance d'enfant Annulation enfant
Date annulation enfant Cause d'annulation
|
Déplacement
|
Da-sor Da-Ent Dest
Mont
|
Date sortie Date entrée Destination montant
|
Département
|
Code-Depar Depart
|
Code du département Département
|
Type Conge
|
Code-Cong Type-Cong
|
Code conge Type conge
|
Type
|
Da-Debut-Cong Da-Fin-Cong
Motif
Titre-Année
|
Date début de conge Date fin de conge Motif de conge
Titre année de conge
|
SECTION II - MODELISaTION
La conception de l'application passe en premier lieu par une
phase de modélisation des systèmes informatiques qui revient
à dresser successivement un Modèle Conceptuel des Données
( MCD), un Modèle Logique de Données ( MLD), un Modèle
Physique de Données( MPD), et un Modèle Conceptuel des
Communication ( MCC).
Il s'agit de modèle qui reflètent la
réalité sur papier, ils offrent une
dématérialisation de vie de l'organisation en question, et la
schématisation des flux d'informations qui y circulent, afin de pouvoir
en déduire son besoin.
I - MODÈLE CONCEPTUEL DE DONNÉES (
MCD)
|
|
Type Conge
|
ECHELLE
|
|
|
Code Cong Type_Cong
|
Cod Echel Ech elle
|
1,1
|
|
|
|
1 ,n
|
Avoir
Code Depar Depart
Formation
Notation
N otat
Ann ée_N otat N ote
Observ
1,1
N ote r
Code For Thème Da_début Da_Fin Institut_For
Prise_Charge
Passer
Diplôme Dip
Thème D_Obtention Institut_Dip
1 ,n
AvoirD
1,1
1,1
0,n
D épartem e nt
1,1
Sanction
Personnels MAT
1,1
1 ,n
Nom Prénom Date_Naissance Adr
Sexe CIN Li_Nassance Nation
Tel
Gsm E_Mail
Depart
Serv Fonct D_Recrut Echelle
1,1
S it_Fam il Da_Mar Nom_Conj Pren_Conj Prof_Conj
0,n
1 ,n
En f_charg CNSS CIMR Assu r M ut
0,n
0,n
Appartenir
Sanctionner
Conge
Da_Debut_Cong Da_Fin_Cong
Motif
Titre_Année
Appartien
1 ,n
Effectuer
1,1
1,1
Déplacement
Da sor Da_Ent Dest
Mont
|
|
|
|
|
N ° Sanc
Objet_S anc M esu r_S anc Ref_Déc_Sanc
Année_Sanc
|
|
Enfant en charge
|
|
Code Enf Nom_Enf Pre n_E nf Da_Naissa_Enf Annul_Enf
Da_Annul_Enf
Cause
|
|
|
II - MODÈLE LOGIQUE DE DONNÉES (MLD)
ECHELLE
Cod Echel Echelle
Type Conge
Code Cong Type_Cong
Code conge Mat
Da_Debut_Cong Da_Fin_Cong Motif
Titre Titre_Année
Département
CodeDepar Depart
Formation
CodeFor Thème Da_début Da_Fin Institut_For
Prise_Charge
Diplôme Dip
Thème D_Obtention Institut_Dip
Notation Notat
Année_Notat Note
Observ
Personnels MAT
Nom Prénom Date_Naissance Adr
Sexe CIN Li_Nassance Nation
Tel
Gsm E_Mail
Depart
Serv Fonct D_Recrut Echelle Sit_Famil Da_Mar Nom_Conj Pren_Conj
Prof_Conj Enf_charg CNSS CIMR Assur Mut
Conge
Déplacement
Da sor Da_Ent Dest
Mont
|
Sanction
|
|
|
|
|
|
|
N° Sanc Objet_Sanc Mesur_Sanc Ref_Déc_Sanc
Année_Sanc
|
|
Enfant en charge
|
|
CodeEnf Nom_Enf Pren_Enf Da_Naissa_Enf Annul_Enf
Da_Annul_Enf Cause
|
|
|
III - MODÈLE PHYSIQUE DE DONNÉES
(MPD)
Personnel (Mat, Nom, Prénom,
Date_Naissance, Adr, Sex, CIN, LI_Naissance, Nation, Tel, GSM, E-Mail, Depart,
Serv, Fonct, D_Recrut, Echelle, Sit_Famille, Da_Mar, Nom_Conj, Pren_Conj,
Prof_Conj, Enf_Conj, Enf-Charg, N°CNSS, N°CIMR,N°Mut)
Echelle (Code Echell, Echell)
Formation (Code For, Thème,
Da_Début, Da_Fin, Institut_For, Prise_Charge)
Diplôme (Dip, Thème_Dip,
D_Obtention, Institut_Dip)
Notation (Notat, Année_Notat,
Note, Observ)
Sanction (N° Sanc, Objet_Sanc,
Mesur_Sanc, Ref_Déc_Sanc, Année_Sanc)
Enfant En Charge (Code Enf, Nom_Enf,
Pren_Enf, Da_Naissa_Enf, Annul _Enf, Da_Annul_Enf, Cause)
Déplacement (Da Sor, Mat, Da_Ent,
Dest, Mont)
Département (Code Dépar,
Départ)
Type Conge (Code Cong, Type_Cong)
Congé ( Code cong, Mat,
Da_Début_Cong, Da_Fin_Cong, Motif, Titre, Titre_Année)
IV- MODÈLE CONCEPTUEL DE COMMUNICATION
(MCC)
Flux 1 : Attestation de travail.
Flux 2 : Dossier de recrutement.
Flux 3 : Etat des Enfants prises en charge pour
chaque employé.
Flux 4: Etats et statistiques d'évolution
d'effectif des employés selon plus ieurs critères.
SECTION III - PROGRAMMA TION
Afin de répondre aux besoins du service du Personnel et
des Affaires Sociales, nous avons mis au point une application à la
gestion des carrières du personnel « G-Perso ».
Cette application a été réaliser
comme suit :
Nous avons procédé en premier lieu à
imaginer et tracer les futures interfaces de l'application et les
présenter sous forme de maquettes à des agents
expérimentées dans ce domaine et les modifier selon leurs
critiques et remarques.
I- CONCEPTION DES INTERFACES
Pour développer notre application nous avons
utilisé les deux outils suivants:
~ MICROSOFT ACCESS :
Système de gestion de base de donnée relationnel
qui nous a permis de concevoir la base de donnée « base.mdb»
dans laquelle seront enregistrer les informations concernant les
réparations.
On a convertie cette base de données à la version
97 pour pouvoir établir une relation entre cette derniére et
VB6.
Les avantages d'Access:
Nous offrons facilité et souplesse lors de la
création de notre base de données Met à notre disposition
un puissant créateur des tables
~ VISUAL BASIC :
Langage de programmation événementiel qui nous a
permis de concevoir les interfaces qui utiliseront la base de donnée
[base.mdb] déjà créée.
Les avantages de Visual Basic :
Il met à notre disposition une large bibliothèque
de composants.
Il nous permet de concevoir des interfaces esthétiques.
Il nous offre des fonctionnalités diversifiées.
La programmation dans un environnement aussi riche et
illimitée.
Il nous donne la possibilité d'exploiter largement nos
capacités d'innovation.
II - PROGRAMMATION :
Une fois la phase de l'écriture des algorithmes est
finie, nous avons procédé à leur traduction et codage en
utilisant le langage de programmation VB. Cette opération consiste en la
saisie du code à l'intérieur des procédures
événementielles mise à disposition par l'environnement de
ce langage de programmation.
Cette fenêtre donne pour chaque employé la
répartition des jours jours de déplacement, et de congé
selon les jours fériés de chaque année. Elle offre une
analyse synthètique, et un support d'information facilement expliatable
et trés détaillé permettant une affectaion plus
éfficace des déplacements et des congés sans perturber le
travail.
CONCLUSION
L'amélioration de l'efficacité et de
l'efficience des organisations est la préoccupation permanente des
dirigeants d'entreprises. Dans une économie qui se mondialise, où
la concurrence s'accroît, où les organisations cherchent à
offrir davantage de services aux clients, l'information est de plus en plus une
variable stratégique essentielle. Elle est nécessaire au
processus de décision. Mais, si l'information accroît la
connaissance et réduit ainsi l'incertitude, c'est le système
d'information, grâce à toutes ses composantes et en liaison avec
les autres moyens opérationnels, qui permet à l'entreprise de
répondre aux besoins des différents marchés, de fournir en
tous lieux les biens et services personnalisés à une
clientèle avertie et exigeante dans des délais et à des
coûts satisfaisants.
Le système d'information est aujourd'hui au coeur de la
création de valeur au sein des entreprises. C'est un ensemble complexe,
souvent hétérogène car constitué
d'éléments qui se sont juxtaposés au fil du temps au
gré des choix stratégiques, des évolutions technologiques
des systèmes informatiques en place, du développement de
l'organisation elle-même, etc
Le marché des nouvelles technologies d'information et
de communication présente aujourd'hui une offre très
satisfaisante, et à bon marché, à la porté de
n'impote quelle organisation quelle que soit sa taille, ses moyens et ses
objectifs.
De même, tous les programmes de formation
intégrent l'informatique ou tout simplement une initiation à
l'utilisation des outils informatiques utilisés dans la gestion, ce qui
offre des lauréats capables d'informatiser ou tout simpelement
d'accepter et de s'adapter à l'informatisation de leurs tâches.
Toute organisation est donc tenue de suivre le
développement rapide du monde de la technologie, et en profiter le plus
possible afin d'assurer sa continuité et acroitre sa
compétitivité dans une époque où la concurrence ne
cesse de s' accroître.
|