Section II: L'audit des potentiels:
Durant un certain nombre d'année il est apparu que les
aptitudes intellectuelles décroissaient de façon
régulière avec l'âge; dans les années 20, des
études sur l'armée américaine concluaient que
l'intelligence était à son maximum vers vingt ans puis
déclinait. Par la suite, les mêmes données furent
réinterprétées : l'intelligence général ne
diminuait pas, seul l'agilité mentale semblait décliner avec
l'âge.
Aujourd'hui , il est généralement admis que
l'intelligence ne s'use que lorsque l'on s'en sert pas.
L'évolution de l'homme au travail, de ses aptitudes
cognitives ou spécifiques, de sa personnalité constituent encore
un domaine de connaissance ouvert. Pour cette raison il apparaît choquant
de constater que certaines entreprises mettent en oeuvre des procédures
bien déterminées (le potentiel se détecte entre tel et tel
âge par exemple) dans le domaine de la détection ou de
l'évaluation des potentiels.
Cependant, la notion de potentiels est indispensable à
toute gestion prévisionnelle des ressources humaines. D'où
l'importance accordée à l'évaluation et à la
mobilisation de ces potentiels. Mais dans un domaine où les connaissance
scientifiques ne sont pas établies la vigilance doit être grande
ce qui justifie le recours à la méthodologie de l'audit.
2.1. La détection, l'évaluation et la mobilisation
des potentiels:
2.1.1 La détection:
Les moyens de détection sont très nombreux mais
ils n'ont pas tous la même efficacité.
Certaines entreprises testent systématiquement leur
ressources humaines, c'est à dire que tous les individus d'une
catégorie sont concernés, voire tous les individus de
l'entreprise.
D'autres, plus nombreuses, ont pris l'habitude d'étudier
au niveau de la direction des ressources humaines des éléments
statistiques pour effectuer un premier test.
Parmi ces éléments figurent les courbes
d'accès des cadres diplômés: c'est une courbe
représentant les points auxquels les cadres d'âges
différents accèdent à un niveau d'emploi donné.
Plus un cadre mise jeune à un poste élevé,
plus il sera remarqué.
Ces courbes se traduisent par pas des mesures du type:
Coefficient du poste
Age
A ces mesures on rajoute souvent d'autres données: le
nombre de poste déjà tenus et le résultat des
évaluations passées.
Le critère du nombre de poste déjà tenu
repose sur l'hypothèse selon laquelle: si deux cadre sont au même
niveau au même âge, celui qui est resté plus longtemps dans
le même poste n'aura pas le même potentiels que celui qui a
multiplié les expériences. D'après D. Peini " ce que l'on
appelle le potentiel à un âge déterminé n'est pas
indifférent à l'âge auquel une valeur de potentiel a
été attribuée" (1).
Quand au critère des résultats des
évaluations passés, il est logique de considérer que la
performance dans un poste est une condition nécessaire pour alimenter
une procédure d'évaluation de potentiel. Mais il faut noter que
(1) D. Peini, la gestion de cadre «acteurs de leurs
carrières, Hommes et techniques paris 1985 (P11)
(2) F. Tapernoux «le centre dévaluation, une autre
méthodes de sélection et dévaluation des cadres, Payets,
Lauronne, 1984
Une autre technique de détection possible, il s'agit de
"mettre en oeuvre un programme d'évaluation préliminaire
fondée sur le comportement, chaque responsable hiérarchique
étant jugé par deux supérieurs assistés par un
évaluateur expérimenté (...) les prévalués
les mieux notés sont alors désignés pour passer les
épreuves définitives d'évaluation" ().
2.1.2. L'évaluation et la mobilisation des potentiels:
L'évaluation des potentiels ne doit pas être
évoquée indépendamment de leur mobilisation car même
si on décèle un potentiel il risque de s'atténuer si on le
mobilise pas. Par contre un potentiel mobilisé n'a pas besoin
d'être évalué préalablement.
Les différentes méthodes d'évaluation des
potentiels peuvent être classées en cinq grandes
catégories:
1- Les méthodes qualitative
2- Les méthodes quantitative
3- Les méthodes biographiques
4- Les méthodes synthétiques
5- Les méthodes ésotériques
1- Les méthodes qualitatives: Elles sont d'inspiration
clinique et reposent sur l'observation. Elles regroupent les évaluations
par la hiérarchie, par les collègues et rarement par les
subordonnés.
2- Les méthodes quantitatives: Elles intègres
toutes formes de tests. Elles se divisent en deux catégories: les tests
analytiques (tests d'aptitudes et de personnalité), et les tests
analogiques (des tests en situation de travail).
(1) Mitrani, Dalziel, Bernard, le management des ressources
humaines en Europe, Edition d'organisation , Paris 1992
3- Les méthodes biographiques qui reposent sur le CV
(Curriculum vitae) et sur les questionnaires biographiques qui sont de
même nature que le CV mais plus formalisés. Ces méthodes
fonctionnent selon le principe "qui a réussi, réussira", c'est
à dire sur la possibilité de prévoir les conduites futures
à partir de l'analyse des résultats passés (1).
4- Les méthodes synthétiques: Ces méthodes
sont des combinaisons de diverses méthodes qualitatives et surtout
quantitatives. Pour cela elles sont considérées comme lors
méthodes les plus élaborées en matière
d'évaluation des potentiels. Elles regroupent le centre
d'évaluation et le pilotage de carrière.
Les centre d'évaluation sont des processus
structurés qui utilisent différentes techniques
d'évaluation pour apprécier les comportements et les
capacités des individus.
Ils se basent sur le même principe que les tests
analogiques: " Le meilleur prédicateur du succès ultérieur
dans un poste est l'observation directe des comportements du sujet dans des
situations spécifiques à ce poste" (2)
5- Les méthodes ésotériques: ce sont des
méthodes irrationnelles. Elles recourent à la graphologie,
à la numérologie ou à l'astrologie pour évaluer les
potentiels.
En conclusion nous pouvons dire que parmi toutes les
méthodes existantes, la méthode des centres d'évaluation
ou assessment centers (méthode synthétique) est la plus
compète, la plus scientifique qui puisse être utilise. Seulement
en raison des coûts importants qu'elle nécessite, l'utilisation de
cette méthode est réservée aux grandes structures et aux
entreprises multinationales.
D'autre part, dans ce domaine, où les connaissances
scientifiques ne sont pas établies, il faut être très
prudent. Ceci justifie le recours à la méthodologie de
l'audit.
(1) C: Levy - Leboyer, l'évaluation du personnel quelle
méthode choisir Edition d'organisation Paris 1992
(2) J. Igalens l'audit des ressources humaines «Edition
liaison 2000 (p119)
2.2. Méthodologie de l'audit:
l'audit de l'évaluation des potentiels concerne
essentiellement la validation des outils et principalement leur
fiabilité prédictive.
La démarche la plus sûre consisterait à
conserver secrets les résultats d'évaluation de potentiel pour ne
pas influencer les décideurs. Au bout de quelques années, on
étudierait les corrélations entre résultats des
évaluations et carrières effectives (5), c'est à dire
qu'on ne va pas divulguer les résultats de notre évaluation , on
attendra que l'évalué passe quelque années de
carrière. Puis ensuite nous étudions les corrélations
entre nos résultats et la carrière effective (promotion, salaire,
performances...).
Evidemment, un tel programme d'audit a peu de chance
d'intéresser un décideur qui serait obligé de se priver
des résultats, coûteux bien sûr, de l'évaluation des
potentiels.
D'autres perspectives sont également ouvertes à
l'audit dans le cadre des centres d'évaluation, notamment:
- La fiabilité des résultats entre plusieurs
notateurs,
- La fiabilité des résultats entre plusieurs
centre évaluant les mêmes potentiels.
- La stabilité dans le temps des appréciations
d'un centre consistant à comparer des évaluations successives
à partir des mêmes matériaux d'analyse,
- L'homogénéité des résultats entre
les outils destinés à évaluer le même trait
psychologique.
Les centres d'évaluation constituent à ce jour le
meilleur moyen de détection des potentiels. Les directeurs de ressources
humaines qui acceptent de rapporter le coûts des Centres aux
économies réalisées du fait de meilleurs décisions
sont très satisfaits. Mais ce bilan positif devrait inciter les
responsables à mettre en place des procédures d'audit (ou de
contrôle de qualité) des centre d'évaluation.
Les points à auditer en priorité sont les
suivants:
· Capacité des entreprises à définir
les critères des succès professionnel
· Suivi des carrières et des performances des
évalués pour établir des corrélations entre les
résultats obtenus et la réalité.
· Qualités de chaque outil de meure
· Homogénéité et cohérence des
outils
· Respect des règles de déontologie,
· Qualification des évaluateurs,
· Influence des caractéristiques
socio-démographiques des évalués et des évacuateurs
sur les résultats.
Il est évident que ce programme est coûteux , mais
la crédibilité des centres d'évaluation en
dépend.
SECTION III: L'audit du climat social
On trouve dans la littérature et dans les cabinets
d'audit de nombreuses appellations pour ce type d'intervention, par exemple:
- Analyse du climat social
- Etude on enquête sur les motivations
- Diagnostic ou audit ou enquête sociale
- Baromètre
Il s'agit d'une étude des perceptions et des opinions des
salariés. A partir d'une analyse qualitative et/ou quantitative, ces
perceptions sont mises à plat, parfois recoupées entre elle et
parfois analysées dans leurs évolution ou par rapport à
des "normes" ou encore à des scores obtenus dans d'autres entreprises
(1)
(1) F/ Rajaude «portée et limites des
méthodes d"investigation du climat social dans lentreprise «cahiers
dinformation des direction de personnel sous la direction du professeur D.
Weiss IAE Paris 1990 J.B. Montis Analyse et morsure du climat social de
l"entreprise, Entreprise Moderne dédition Paris 1976
Nous constatons que ce sujet n'est pas largement traité
par les auteurs, toutefois l'importance de l'offre de service d'audit du climat
social témoigne de l'importance de la demande.
A noter également que plusieurs entreprises
réalisent leurs audit de climat social sous forme d'audit interne.
Après avoir montré l'importance de l'analyse de la
demande nous présenterons les principaux outils d'audit du climat
social.
A/ L'analyse de la demande:
L'analyse de la demande est la précaution que doit
prendre l'auditeur avant d'engager sa mission moyennant en grand partie ses
chances de succès. Nous présenterons donc les diverses situations
qui sont à l'origine de la demande puis nous détaillerons les
garanties dont doit s'entourer l'auditeur.
L'auditeur distingue deux types de demandes: celle qui se
situent dans le cadre de la planification ou du pilotage de la fonction
sociale, et celles qui suivent un événement important.
Pour les premières, il est utile de rappeler les grand
phases d'un processus de planification dans le domaine de la GRH (voir tableau)
(1).
Processus de planification sociale
Un constat Diagnostic Social
Des orientations Stratégie sociale
Des objectifs
Plan Social
Des moyens
Budget Social
Des résultats Bilan Social
Des écarts Tableau de bord Social
Des corrections
Audit Social
Contenu Moyen
(1) J. Igalens «Audit des ressources humaines» Edition
liaison, 2000 (p38)
A partir de ce schéma, il apparaît que l'audit du
climat social peut se situer en amont (pour établir le constat; il
s'agit alors d'un diagnostic social) ou en aval ( pour mesurer les
résultats d'une politique, il s'agit alors d'un bilan de
perceptions).
Le deuxième cas de recours à ce type d'audit est
souvent en liaison avec un événement particulier. Une fusion, une
acquisition, un réorientation stratégique majeur peuvent
déclencher chez les dirigeants une demande d'audit du climat social.
Dans ce cas, la mission de l'auditeur est plus difficile et il se peut que les
conditions ne soient pas réunies pur que cet audit soit
réalisable.
Les conditions de réussite sont au nombre de trois: il
faut que la mission soit socialement acceptable, il faut que des garanties
aient été négociées, il faut enfin que les moyens
soient adéquats. La première condition a traité la
relation entre le client et les futurs audités.
Il faut que le client soit en position de faire accepter
l'audit, il faut également qu'une relation de confiance existe entre lui
et les audités.
1.1/ Qui est le client?
La position du client est souvent une position
hiérarchique: président directeur général,
directeur de site, etc.
Engager un audit du climat social est un acte de gestion sociale
qui dépasse souvent le pouvoir d'un DRH. Une telle mission suppose que
les décisions soient prises à l'issue de la publication des
résultats mais en début de mission, nul ne peut dire quelles
seront les orientations de ces décisions. C'est pour cette raison que
seul l'autorité de haute direction peut dès le départ
apporter l'assurance que l'audit sera suivi d'effet.
En terme d'audit du climat social, il est plus difficile
d'adopter cette attitude de suivi d'effet c'est à dire que le chef
d'entreprise, s'étant assuré qu'il ne courait pas de risques
graves a décidé de repousser ou de ne pas mettre en application
certaines recommandations. L'annonce de l'audit, son déroulement, la
publication des résultats créent un effet d'attente.
Dans la pratique, l'auditeur s'assure que si son client n'est
pas la plus haute autorité de l'entretien, cette dernière en est
parfaitement informée l'approuve sans réserve et demeure
consciente des nécessités d'un suivi.
1.2/ Le Client a-t-il la confiance des audités?
A cet égard, le client n'est pas toujours en mesure de
passer commande d'un audit du climat social, ici aussi, les limites que doit
s'imposer l'auditeur proviennent de sa méthodologie. A de nombreux
moments, il devra établir une relation de confiance entre lui et les
audités or il doit être affirmé qu'il est mandaté
pour cela par la direction générale.
1.3/L'audit est-il socialement acceptable?.
Avant d'accepter une mission, l'auditeur doit prendre des
informations sur l'entité à auditer. Il existe deux types
d'informations permettant de se forger une opinion sur l'acceptabilité
d'une mission d'audit du climat social, celles des informations formelles et
des informations informelles; concernant les informations formelles, l'auditeur
étudiera préalablement à ses premières visites les
documents suivants:
- Le projet d'entreprise;
- La convention collective applicable dans l'entreprise;
- Le règlement intérieur;
- Les procès verbaux des réunions de deux
dernières années du comité d'entreprise (ou du
comité d'établissement ou de la commission paritaire, suivant le
cas);
- le rapport sur l'évolution de l'emploi et les
perspectives d'emploi,
- Le registre des délégués du personnel;
- Les dossiers sur le contentieux éventuel relatif aux
délégués syndicaux;
- L'organigramme à jour;
- Les tracts éventuels émanant des organisations
syndicales;
- Les journaux d'entreprise (ou autres médias de
communication interne)
Concernant les informations informelles, l'auditeur doit
organiser en liaison avec le client des réunions d'information avec les
représentants du personnel et avec la hiérarchie. Durant ces
réunions, il devra présenter l'objet de la mission
envisagée et la méthodologie projetée. Il devra
également prendre des engagements et répondre aux questions
posées.
L'auditeur présente les mêmes informations, dans les
mêmes termes à la hiérarchie. Le niveau de la
hiérarchie retenu pour l'information préalable dépend du
type d'organisation.
Après s'être assuré de l'acceptabilité
de sa mission, la deuxième condition concerne les garanties que doit
négocier l'auditeur.
2.1/Une garantie de confidentialité:
Il s'agit d'un principe qui doit être appliqué avec
rigueur. A l'issue des phases d'entretien, les notes ou les enregistrements
doivent être rendus anonymes, de façons à retenue ce qui
est dit mais non qui l'a dit. De même, les questions identifiables, ou
caractéristiques individuelles des questionnaires ne doivent pas
être d'une finesse.
En fin les restitutions de résultat, quelqu' en soit le
niveau, ne doivent jamais laisser à des mises en cause personnelles. La
confidentialité est un impératif catégorique et il faut en
accepter les contreparties.
2.2. Une garantie de restitution des résultats:
Aujourd'hui, l'échange de l'information semble le mode de
relation le plus convenable entre auditeur et audité: "je vous demande
des informations sur vos perceptions mais je vous en promets en retour"(1).
Ici aussi, l'expérience révèle que cette
proposition est bien reçue. La promesse d'une information -retour est un
souci à la présentation abstraite de l'intérêt de
l'audit. parfois cette promesse entraîne une meilleure qualité de
l'information première comme si la personne interrogée se disait
en elle même: " puisque j'obtiendrai un retour d'information, j'ai
intérêt à jouer pleinement le jeu" (2).
En revanche "garantie de restitution" des résultats n'est
pas synonyme de restitution identique, quels que soit le niveau
hiérarchique, la fonction ou le degré d'intérêt par
rapport aux thèmes évoqués.
La troisième et dernière condition est plus
traditionnelles quelque soit le domaine de l'audit. Il s'agit d'obtenue les
moyens nécessaires pour la bonne réalisation matérielle et
morale de la mission.
2.Les moyens nécessaires
La réalisation d'une mission d'audit du climat social
nécessite les moyens suivants:
- La disponibilité de nombreuses personnes
- Des locaux
- Des informations sociales
- Des moyens financiers dans le cadre de l'audit contractuel
- Des compétence diverses de la part de l'équipe
qui réalise l'audit
(1) J Igalens audit des Ressources humaines Edition liaison 2000
(p44)
(2) Idem
Selon les caractéristiques de la situation et la
propension de la personne interrogée à entrer dans le
détail, la disponibilité peut varier. Plusieurs heures
d'entretien avec la même personne ne soit pas chose exceptionnelle. Pour
cette raison, l'auditeur doit "préparer" avec soin le cadre des
entretiens qu'il conduit. Il doit en premier lieu s'assurer de la
disponibilité suffisante des personnes.
En fin il faut placer, dans le cadre des moyens
nécessaires à la réalisation d'un audit de climat social,
les compétences de l'équipe qui réalise l'audit. Les
compétences sont très diverses et sauf. Exception,
excédent souvent la capacité d'un individu. L'audit du climat
social est un travail d'équipe, d'une équipe qui communique et au
sein de laquelle se trouvent les capacités suivantes:
- Capacité d'analyser des donner d'ordinateur:
compétence informatique
- Capacité à échantillonner (petits et
grands échantillons): compétence statistique;
- Capacité à conduite des entretiens
semi-directifs: compétence psychologique
- Capacité à modéliser, à construire
puis à tester des hypothèse
- Capacité à communiquer avec le client et avec
l'audité
La nécessité de ces compétences va
apparaître clairement à travers l'analyse des outils
utilisés.
B/ Les principaux outils d'audit du climat social:
La conduite d'une mission d'audit du climat social repose, en
principe, sur huit étapes et requiert cinq outils différents;
1/ Les étapes de l'audit du climat social:
On peut schématiser ainsi les huit étapes d'un
audit du climat social (voir tableau ci-dessus) (1).
La phase d'analyse qualitative a pour objectif le recueil d'un
matériau verbal riche et diversifie, cette phase débouche sur la
construction d'hypothèse que la phase quantitative devra avérer
ou infirmer.
La première étape de la phase qualitative a trait
aux information qui doivent être largement diffusées au sein de
l'organisation des informations portent principalement sur l'objectif et les
modalités de la mission.
Etapes de l'audit du climat social
Phases
|
Etapes
|
Outils
|
1
|
Informations
|
|
2
|
Echantillonnage
|
Méthode des plan orthogonaux
|
3
|
Recueil de l'information qualitative
|
Entretiens semis-directifs
|
4
|
Construction d'hypothèse
|
Analyse Sociologique
|
5
|
Elaboration et pretest du questionnaire
|
Echelle d'attitude
|
6
|
Administration du questionnaire
|
Echantillon éventuel
|
7
|
Analyse de résultat
|
Analyse statistique
|
8
|
Restitution des résultats
|
|
Nous avons, dans cette phase, souvent en recours à des
enregistrements vidéro, surtout dans le milieu bancaire et
l'administration. s'agissant d'une information descendante et non d'une
communication, cette modalité est à prendre en
considération. Encore, faut -il que tous les établissements
soient équipés du matériel correspondant.
(1) I. Igalens «Audit des ressources humaines « Edition
liaison, 2000 (p:47)
|