4-Les configurations structurelles
Le chiffre cinq apparaît très
régulièrement lors de la présente étude :
parties de l'organisation, mécanismes de coordination, type de
décentralisation puis configuration. Il existe également une
correspondance entre chaque élément des groupes de cinq. Il est
possible d'expliquer cette correspondance en considérant que
l'organisation est tirée dans cinq directions
différentes :
1. Le sommet stratégique : Il pousse
à la centralisation par laquelle il peut conserver le contrôle sur
les décisions. Dans la mesure où les conditions favorisent cette
poussée, la configuration qui en résulte est la structure simple.
2. La technostructure : Elle pousse à la
standardisation, en particulier celle des procédés de travail,
cette standardisation étant sa raison d'être. Dans la mesure
où les conditions favorisent cette poussée, la configuration qui
en résulte est la bureaucratie mécanique
3. Le centre opérationnel : Les membres de
cette partie de l'organisation cherchent à minimiser l'influence des
dirigeants et celle des analystes sur leur travail. Ils encouragent une
décentralisation à la fois horizontale et verticale. Quand ils
réussissent, ils travaillent de façon relativement autonome et la
coordination nécessaire est faite par la standardisation des
qualifications. Dans la mesure où les conditions favorisent cette
poussée, la configuration qui en résulte est la bureaucratie
professionnelle.
4. La ligne hiérarchique : Pour obtenir
plus d'autonomie, les cadres de la ligne hiérarchie doivent tendre
à faire descendre le pouvoir du sommet stratégique, ainsi qu'a le
faire remonter du centre opérationnel. Ce faisant, ils favorisent une
tendance à la balkanisation de la structure ainsi que sa division en
unités basées sur des segments de marché afin d'exercer un
contrôle sur leurs propres décisions. Dans la mesure où les
conditions favorisent cette poussée, la configuration qui en
résulte est la divisionnalisation.
5. Les fonctions de support logistiques : Le
personnel de cette part de l'organisation peut quant à lui gagner de
l'influence dans l'organisation non pas quand il reste autonome mais quand on
fait appel à sa collaboration, à son expertise. Ce
phénomène survient généralement quand
l'organisation se structure en constellations de travail au profit desquelles
le pouvoir est décentralisé sélectivement et qui demeurent
libres de se coordonner elles-mêmes et entre elles par une adaptation
mutuelle. Dans la mesure où les conditions favorisent cette
poussée, la configuration qui en résulte est l'adocratie.
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